Deux changements sous les capots
Le V8 cède, lui, aux sirènes du "downsizing". S'il réduit son volume de 15 %, à 4 663 cm3 au lieu de 5 461 cm3, il grimpe de presque autant en puissance délivrée. Ce moteur affiche, en effet, un gain de 12 %, à 435 ch contre 388 ch pour le précédent, grâce notamment à l'emploi d'un turbocompresseur (0,9 bar et 150 000 tr/min) par rangée de cylindres. Le couple en bénéficie naturellement. Il croît de 32 % et les 700 Nm sont disponibles dès 1 800 tr/min.
Ces V6 et V8 constituent les nouvelles vitrines de Mercedes. Par souci de sobriété, ils rivalisent d'ingéniosité, offrant la pompe à huile variable à double étage de pression, adaptable à toutes les futures motorisations de la marque, au système Start and Stop de dernière génération, capable de repérer quel cylindre est en position favorable à l'allumage, en passant par le variateur d'arbre à cames plus compact (- 15 mm en longueur, - 30 mm en largeur, - 50 % en poids et + 35 % en vitesse) et le système d'injection directe avancé à jet dirigé et injecteurs piézoélectriques (combustion améliorée et homogène pour le V8 et combustion stratifiée pour le V6). Ainsi, les consommations mixtes reculent de 24 % sur le V6 et de 22 % pour le V8. Soit une Classe S 350 qui, selon le constructeur, consommerait 7,6 l/100 km et émettrait 177 g/100 km de CO2 et une CL 500 afficherait 9,5 l/100 km et 224 g/km.
Photo : Pour Mercedes, les moteurs thermiques ont encore du potentiel, en témoigne ce brillant V8.
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