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Constructeurs

CO2 : ce sera 95g/km en 2020

Publié le 25 février 2014

Par Romain Baly
2 min de lecture
Le Parlement européen a adopté de nouvelles dispositions concernant les émissions de CO2. L'objectif est désormais d'atteindre 95g/km d'ici 2020, avec une mesure transitoire d'un an et l'introduction d'un bonus pour les véhicules les plus respectueux.
Le Parlement européen a adopté de nouvelles dispositions concernant les émissions de CO2. L'objectif est désormais d'atteindre 95g/km d'ici 2020, avec une mesure transitoire d'un an et l'introduction d'un bonus pour les véhicules les plus respectueux.

L'Union européenne a tranché. Alors que l'Allemagne et ses constructeurs avaient demandé de repousser la mesure à 2024, l'UE a finalement adopté le texte fixant à 2020 l'objectif de réduire les émissions de CO2 à 95g/km pour les voitures neuves contre 130g/km à l'heure actuelle. Un objectif qualifié de "socialement acceptable et économiquement réalisable" par le rapporteur de la Commission, Thomas Ulmer. Notons qu'il s'agit là d'une moyenne pour l'ensemble des véhicules d'un même constructeur, permettant à ces derniers de continuer à écouler des modèles de grosses cylindrées forcément moins respectueux de l'environnement.

Transition et bonifications au programme

Ces derniers verront également d'un bon œil la mesure transitoire incluse dans le texte et valable durant toute l'année 2020, qui exclura alors du calcul leurs 5% de véhicules les plus polluants. Autre avantage pour eux avec l'introduction du système de bonifications. Grâce à celui-ci, entre 2020 et 2022, la voiture la moins polluante de la gamme rapportera plus ou moins au constructeur. Ainsi, un modèle émettant moins de 50 g/km comptera pour deux voitures en 2020, pour 1,63 voiture un an plus tard, pour 1,33 voiture deux ans plus tard et pour une voiture début 2023. Une mesure censée inciter les marques à investir les créneaux propres que sont l'hybride et l'électrique.

La Verts fustigent le texte

Au final, si l'Allemagne n'a pas obtenu gain de cause concernant la date d'application, la relative tolérance à l'égard des constructeurs introduite par ces derniers points tend à prouver qu'elle n'a pas perdu toute son influence. Un résultat que n'a pas manqué de souligner la classe politique. L'eurodéputé Verts Yannick Jadot a ainsi fustigé "un accord dicté par les injonctions de l'industrie allemande des grosses berlines".

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