S'abonner
Constructeurs

Carlos Ghosn sur le départ plus tôt que prévu ?

Publié le 14 juin 2018

Par Tanguy Merrien
2 min de lecture
Dans une interview accordée au Financial Times, Carlos Ghosn, a déclaré qu'il pourrait quitter, avant 2022, la direction générale du groupe Renault.

 

Le PDG de Renault, Carlos Ghosn, pourrait quitter la direction générale du constructeur automobile français avant la fin de son mandat en 2022, a-t-il déclaré dans une interview au Financial Times. "Vous pouvez vous attendre à ce que je ne sois plus PDG de Renault avant 2022", a-t-il indiqué au quotidien britannique, selon un extrait de l'interview qui doit être publiée ce week-end.

 

Le dirigeant de 64 ans, qui doit être reconduit vendredi pour quatre ans par les actionnaires du groupe, resterait cependant président du conseil d'administration de l'entreprise et PDG de l'alliance formée avec les partenaires japonais Nissan et Mitsubishi. Le patron du constructeur français aux cinq marques (Renault, Dacia, Renault Samsung Motors, Alpine et Lada) a nommé en février un directeur général adjoint, Thierry Bolloré, appelé à lui succéder comme PDG de Renault. Ce dernier, âgé de 54 ans, est un grand connaisseur de l'Asie où il a passé une bonne partie de sa carrière.

 

Carlos Ghosn doit consacrer son dernier mandat à la tête de Renault à consolider l'alliance avec Nissan et Mitsubishi, qu'il a conduit au premier rang mondial des constructeurs automobiles avec 10,6 millions de voitures vendues l'an dernier. Cette alliance est aujourd'hui une construction aux équilibres complexes, constituée d'entreprises distinctes liées par des participations croisées non majoritaires. Renault détient 43 % de Nissan qui possède 15 % du groupe au losange. Nissan possède 34 % de son compatriote Mitsubishi.

 

Une refonte de l'alliance pourrait passer par une modification des niveaux de participation, voire par une fusion, mais le sujet est politiquement sensible, sur fond de rivalités franco-japonaises. "Tout est sur la table. Il n'y a pas de tabou, pas d'interdit", avait-il déclaré en février à ce sujet, dans une interview à l'AFP, assurant que "les intérêts fondamentaux des uns et des autres seront évidemment pris en compte". (Avec AFP)

Vous devez activer le javacript et la gestion des cookies pour bénéficier de toutes les fonctionnalités.
Partager :

Sur le même sujet

Laisser un commentaire

cross-circle