Arnaud Montebourg se veut rassurant
C’est à l’Hôtel des Ministres, à Bercy, qu’Arnaud Montebourg avait donné rendez-vous à la presse pour se prêter au jeu des questions-réponses dans l’émission "Face à la Presse". Les journalistes présents n’ont que peu tardé à questionner le ministre du Redressement productif sur la situation de PSA et la façon dont le gouvernement allait réagir. "Rien n’est entériné en ce qui concerne l’usine d’Aulnay, nous allons négocier avec le constructeur et les syndicats pour tenter de sauver le plus d’emplois possible. Je souhaite faire la lumière sur ce thème car il y a beaucoup trop de décisions contradictoires", a notamment déclaré Arnaud Montebourg. Le ministre souhaite ainsi "demander le reformatage des réductions d’emplois en tentant de limiter le nombre de licenciements initialement prévus", a-t-il ajouté.
A plus long terme, Arnaud Montebourg souhaiterait également que l’on puisse comparer PSA au groupe Volkswagen et sa réussite en prenant en exemple le tissu industriel du groupe allemand. Pour conclure sur le chapitre PSA, le ministre a vivement encouragé les coopérations avec d’autres constructeurs.
Mais Arnaud Montebourg ne s'est pas arrêté à la situation de PSA et n’a pas manqué de rappeler à Renault qu’"il fallait réinvestir en France sur les modèles futurs en musclant le socle industriel national. Aujourd’hui, le constructeur est une entreprise désendettée, profitable et internationale, et qui doit maintenant réinvestir dans l’Hexagone", a martelé le ministre.
Arnaud Montebourg a toutefois salué le travail de Renault dans le véhicule électrique, qui "doit être l’avenir de la société française à long terme". Le ministre souhaite notamment "que le VE devienne un enjeu national à grande échelle très rapidement en s’installant dans le paysage automobile français", a-t-il conclu.
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