Airbags Takata : l'impossible recherche des véhicules

Avec l'entrée en jeu des centres de contrôle technique en 2026, l'affaire des airbags Takata, mais surtout leur remplacement, pourrait connaître une accélération.
Car il reste tout de même près de 1,3 million de véhicules soumis à une consigne "stop drive", auxquels s’ajoutent 450 000 véhicules faisant l’objet d’un rappel dit "simple", à traiter d’ici fin 2026.
Les territoires les plus touchés sont les Outre-mer, la Guadeloupe et La Réunion en tête. La Guadeloupe compte encore 16 000 véhicules dotés d'airbags Takata défectueux, a alerté la préfecture mercredi 17 décembre 2025.
"Au début de la crise, 42 000 véhicules étaient équipés d'airbags Takata. On a été en mesure d'en identifier un grand nombre", a déclaré au cours d'une conférence de presse le préfet Thierry Devimeux, déplorant que "les propriétaires n'effectuent pas les démarches" pour les 16 000 véhicules identifiés dont le changement d'airbag n'a toujours pas eu lieu.
"Les services de l'État ne sont pas en capacité de savoir quels sont les véhicules qui roulent encore ou non, qui ont été achetés ou non", a-t-il regretté.
À ce jour, 46 accidents sont attribués à des éclatements d'airbags Takata défectueux sur le territoire français, dont 42 dans les collectivités et départements d'outre-mer, qui ont causé 20 morts (dont 18 en outre-mer) et 25 blessés (dont 24 en outre-mer).
La Guadeloupe est le territoire d'outre-mer le plus touché par les accidents causés par les airbags Takata avec une dizaine de décès recensés. Fin novembre 2025, un automobiliste est également décédé en raison d'un airbag défaillant à La Réunion où, au 30 novembre, 20 416 véhicules potentiellement dangereux étaient toujours en circulation, selon la préfecture. (avec AFP)
Sur le même sujet
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.
