Un reportage de la télévision chinoise met en évidence les nombreuses escroqueries auxquelles se seraient laissé aller des distributeurs locaux de certaines marques européennes.
Autorisées depuis quelques jours seulement par les autorités locales, les importations de véhicules réalisées par des concessionnaires hors réseaux ont démarré. 17 distributeurs s’y sont d’ores et déjà lancés. Mais tous ne pourront le faire. Explications.
Les exportations de voitures du Royaume-Uni vers la Chine ont été multipliées par sept depuis 2009. Une tendance qui devrait s'accentuer avec le lancement de nouveaux modèles de luxe "made in Britain".
Désormais, des concessionnaires non agréés pourront vendre des modèles importés dans l’empire du Milieu. De quoi effrayer les distributeurs déjà en place ?
Alors que les concessionnaires américains viennent de connaître leur meilleur exercice depuis quinze ans, leurs homologues chinois connaissent des difficultés sans précédents.
95% des concessionnaires que la marque Toyota compte dans l’empire du Milieu accuseraient des pertes financières dues à des problèmes de surstockage. Les opérateurs ont demandé à leur concédant une aide de 300 millions d’euros.
Les premiers prototypes du SUV au Losange sont sortis de l'usine de Wuhan. De plus, Dongfeng Renault Automotive Company (DRAC) est maintenant seule responsable du commerce local.
La grande berline Peugeot, maintenant produite à Wuhan, s'offre un bain de foule au salon de Guangzhou avant sa commercialisation le 9 janvier prochain.
Pour la première fois, la marque allemande a écoulé plus de deux millions de véhicules en seulement trois trimestres sur le marché chinois. Une situation qui contraste avec les résultats enregistrés en Russie et aux Etats-Unis.
C’est à l’occasion du Mondial de l’Automobile que les trois opérateurs se sont vu remettre de la main de Carlos Ghosn les Nissan Global Awards récompensant les meilleurs concessionnaires de la marque dans l’Hexagone.
Après 8 mois d'activité, le groupe allemand affiche une croissance de 5,6%. Une progression construite en Europe, mais surtout en Chine. Aujourd'hui, ce seul marché représente 36,8% des ventes du groupe.
Selon la Chambre de commerce européenne en Chine, Pékin n'envisagerait pas d'imposer aux fabricants étrangers de pièces détachées de former des sociétés communes avec des partenaires locaux.
Grâce à des ventes en hausse de 34,3% dans l’empire du Milieu, le constructeur a pu afficher un bénéfice net de 58,4 millions d’euros au premier semestre. Il table désormais sur une hausse de 10% de ses ventes annuelles.
Après l’Europe, c’est au tour des équipementiers japonais d’être dans le collimateur des autorités chinoises de la concurrence. Dix d’entre eux sont concernés et doivent en payer le prix fort.
Les autorités chinoises de la concurrence ont lancé plus d’un millier d’enquêtes anti-monopoles à l’encontre de constructeurs, d’équipementiers et de distributeurs. Et nombre d’entre eux sont d’origine européenne…
Avec une capacité de 37,4 millions d'unités par an en 2013, les usines chinoises affichent un taux d'utilisation plus bas qu'en Europe. Et cela ne devrait pas s'arranger.