John Elkann, le président de Stellantis, a annoncé devant le Parlement italien que le successeur de Carlos Tavares au poste de directeur général du groupe serait connu d'ici la fin du mois de juin 2025.
Les conditions de départ de Carlos Tavares sont désormais officielles, et sont loin des chiffres qui avaient circulé fin 2024. Son salaire est en baisse de 37 %, mais le cofondateur de Stellantis a néanmoins touché la somme de 12 millions d'euros, dont deux au titre de sa prime de départ.
Le constructeur automobile franco-italo-américain a vu ses profits baisser de 70 % en 2024. Sa marge parvient tout juste à respecter les objectifs révisés lors du profit warning, mais elle tombe à 0,3 % au second semestre. Stellantis promet néanmoins de rebondir dès 2025.
Fort de 14 marques, le groupe Stellantis occupe une grande place sur la scène médiatique. Cet autonome 2024, ce sont les mouvements dans son organigramme qui ont fait l'actualité, et principalement le départ du patron charismatique Carlos Tavares et ses conséquences.
Le président de la République a reçu le patron de Stellantis qui fait actuellement face à d'importantes difficultés. John Elkann, à la tête d'un comité exécutif provisoire depuis l'éviction de Carlos Tavares, a indiqué que le constructeur restait engagé en France sur l'ensemble de ses sites de production.
L’ex-directeur général de Stellantis a été interviewé par nos confrères du journal portugais Expresso. Selon Carlos Tavares, la décision de son départ aurait été prise conjointement avec le président du groupe, John Elkann, sur fond de divergence concernant la stratégie à adopter.
La marque premium de Stellantis renouvelle enfin sa gamme avec le N°8, dans l'espoir de relancer des ventes catastrophiques. Mais, alors que le groupe vient de débarquer son patron historique et face à une conjoncture peu favorable, l'avenir de DS est plus que jamais en sursis.
L'ancien patron de RAM reprend ses fonctions à la faveur de l'éviction de Carlos Tavares, ex-directeur général de Stellantis. Tim Kuniskis avait fait les frais, en juin 2024, de la reprise en main de la région Amérique du Nord dont les performances commerciales étaient en forte baisse.
Le premier acte public de John Elkann est de rejoindre les rangs de l'Association des constructeurs européens d'automobiles (ACEA). Carlos Tavares, évincé du constructeur automobile depuis le 1er décembre 2024, avait décidé de quitter le groupe de lobbying en juin 2022.
Neuf directeurs et six vice-présidents composent désormais le comité exécutif resserré de Stellantis autour de John Elkann. En plus du retour de Richard Palmer, cette nouvelle organisation offre des responsabilités élargies à Jean-Philippe Imparato et Maxime Picat.
L'Association des groupements du groupe Stellantis (AGGS) a officiellement réagi à l'annonce de la démission de Carlos Tavares. Si le dirigeant est reconnu pour son travail sur le redressement de l'ex-groupe PSA, sa récente stratégie est davantage décriée.
L'annonce de la démission "avec effet immédiat" du patron de Stellantis est un véritable séisme. Il y a peu encore, nul ne s'attendait à ce que Carlos Tavares, patron craint et respecté partout dans le monde, soit poussé vers la sortie. Retour sur dix ans de réussites et d'échecs.
Le patron charismatique, artisan de la fusion entre PSA et Fiat-Chrysler, a présenté sa démission, dimanche 1er décembre 2024, au conseil d'administration de Stellantis qui l'a acceptée immédiatement. Le président du groupe, John Elkann, prendra en charge les fonctions exécutives, le temps de procéder au recrutement du successeur de Carlos Tavares.
En visite sur le site Stellantis de La Janais (35), près de Rennes, Carlos Tavares rassure les salariés en promettant de l'activité pour chaque usine en France au moins jusqu’en 2030. L’usine prépare le remplaçant du C5 Aircross en réinternalisant l'assemblage de certaines fonctions du véhicule.
Le constructeur automobile qui réunit les marques Peugeot, Fiat, Chrysler, RAM ou encore Alfa Romeo a annoncé une chute de 27 % de son chiffre d'affaires au troisième trimestre 2024. Cette détérioration a été provoquée, entre autres, par un déstockage massif notamment en Amérique du Nord. Stellantis a confirmé les objectifs de rentabilité qui avaient été révisés en septembre.
Pour Carlos Tavares, patron de Stellantis, un passage en revue des nombreuses marques de la constellation du groupe sera nécessaire d'ici deux à trois ans. Pour celles qui sont en phase de redémarrage, le sursis est un peu court.
Pour mettre fin à la crise des stocks, Stellantis a annoncé une baisse de 20 % de ses livraisons au troisième trimestre 2024. Le groupe automobile avait été contraint de publier un profit warning qui a alarmé les marchés en raison d'un pic de provisions en Amérique du Nord.
Le patron de Stellantis a présenté au président de la République un dispositif de leasing social qui doit réparer le principal défaut de la précédente édition, en le dotant d'un volet dédié à la voiture d'occasion. Carlos Tavares estime que ce serait un moyen efficace de redonner de l’accessibilité aux gammes électriques actuellement trop chères pour le grand public.
Le Mondial de Paris doit célébrer le retour de la grande fête de l'automobile. Mais le marché fait grise mine et les constructeurs s'inquiètent face au risque d'une profonde crise de la filière. Les analystes estiment que les fermetures d'usines sont inévitables. La question du maintien tel quel des normes CAFE est plus que jamais posée.
Le constructeur automobile lance le processus d'identification du successeur de Carlos Tavares qui quittera bien le groupe en 2026. Plusieurs départs sont également annoncés comme celui d'Uwe Hochgeschurtz qui dirigeait la région Europe. Il est remplacé par Jean-Philippe Imparato.
Les investisseurs, qui portaient aux nues Carlos Tavares pour son bilan spectaculaire à la tête de PSA puis sa fusion avec Fiat Chrysler, estiment désormais qu'il est devenu le principal problème de Stellantis. Sa méthode focalisée sur la réduction des coûts aurait été trop loin. Le marché réclame un changement d'orientation stratégique, sans attendre la fin de son mandat.
En visite à l’usine de Sochaux (25), le patron de Stellantis reconnaît une faute opérationnelle dans la gestion des marques aux États-Unis. En Europe, la baisse des coûts de production reste une priorité pour que le prix des voitures électriques rejoigne celui des thermiques. Seule condition pour convaincre le client de franchir le pas.
Évoquer son départ du groupe Stellantis n'est plus un tabou pour Carlos Tavares. Ce dernier aura 68 ans en 2026, "un âge raisonnable pour partir à la retraite". Son mandat s'achèvera cinq ans après la création du groupe issu de la fusion de PSA et de FCA.
Le groupe automobile emmené par Carlos Tavares table désormais sur une marge comprise entre 5,5 et 7 %, contre 12 % l'an dernier. Son flux de trésorerie bascule dans le rouge vif. Stellantis estime souffrir de la situation en Amérique du Nord et d'une conjoncture de marché défavorable. Malgré les mesures annoncées, le titre est lourdement sanctionné en Bourse (-14 %).
Carlos Tavares arrivera en fin de mandat début 2026. Le groupe Stellantis lance dès à présent le processus pour trouver un successeur à son directeur général depuis janvier 2021. L'information surgit dans un contexte délicat pour le constructeur.
Le patron du groupe Stellantis s'est insurgé contre la tentation de reporter le prochain palier des normes CAFE prévu en 2025. Carlos Tavares s'oppose à l'ACEA qui rassemble l'ensemble des constructeurs automobiles européens et son président, Luca de Meo, également patron de Renault.
Dans une lettre du Conseil national des concessionnaires Stellantis, parue le 10 septembre 2024, les distributeurs états-uniens protestent contre la gestion des marques américaines par Carlos Tavares. Ils lui reprochent de prendre des décisions à court terme, dégradant les parts de marché du groupe.
Une vidéo publiée par le syndicat américain United Auto Workers (UAW) synthétise les griefs que l'organisation accumule à l'encontre de Carlos Tavares, patron de Stellantis. Ce dernier remettrait trop souvent la faute sur les petites mains du groupe et sur l'état du marché sans remettre en question sa manière de diriger.
Adolfo Urso, ministre des Entreprises en Italie, a lancé un ultimatum à Stellantis pour qu'il reprenne la construction de la gigafactory ACC de Termoli, arrêtée depuis juin 2024. En l’absence de réponse positive dans "les prochaines heures", le gouvernement réorientera les fonds publics initialement destinés au projet.
Le patron du groupe automobile a écourté ses vacances à cause de la situation critique en Amérique du Nord. Sous la pression des marchés, Carlos Tavares a promis un plan sous trois jours pour résoudre la question des stocks qui pèse sur les résultats et les ventes.
Le groupe automobile franco-italo-américain réagit aux propos du leader du puissant syndicat automobile américain qui a traité le travail de Carlos Tavares de "minable" et le menace d'une nouvelle grève. Shawn Fain est accusé de faire campagne pour Kamala Harris, candidate à l'élection présidentielle américaine.
Le principal syndicat des travailleurs de la filière automobile américaine accuse Stellantis de ne pas respecter ses engagements en retardant la réouverture de l'usine de Belvidere (Illinois). Le chef de l'UAW a directement attaqué Carlos Tavares en qualifiant son travail de "minable".
Après la publication de résultats en baisse pour le compte du premier semestre 2024, Carlos Tavares se montre rassurant pour le second en promettant un rebond des ventes. Le patron de Stellantis est également revenu sur les ventes de modèles électriques en Europe. Mais à la Bourse de Paris, le titre creuse ses pertes et plonge de plus de 10 % en cours de séance.
La guerre entre les distributeurs et Carlos Tavares se poursuit. Le patron du groupe Stellantis rêve de reprendre la main sur la chaîne de valeur occupée par le réseau. Celui-ci fait bloc contre le projet de généralisation du contrat d’agent.
La marque française dédiée à l’univers premium fête ses dix ans. Elle n’a pas réussi à percer, mais sa gamme n’a pas laissé le marché indifférent. DS Automobiles promet une nouvelle offensive produits beaucoup plus ambitieuse…
L’arrivée de Carlos Tavares chez PSA en 2014 a signé le départ d’une aventure industrielle spectaculaire, en faisant d’une entreprise au bord de la faillite un géant mondial de l’automobile. Ce succès réside dans une formule qui allie performance et obsession de la frugalité.
À la veille d'un intense calendrier de nouveautés, Stellantis rappelle ses ingénieurs au bureau pour gagner en efficacité. Ned Curic, le patron de l'ingénierie, souhaite réhabiliter le travail en équipe sur site, et rompt avec la politique de télétravail engagée par Carlos Tavares depuis plusieurs années.
Louis Schweitzer fut président de Renault de 1992 à 2005. De ces années en tant que capitaine d’industrie, il garde beaucoup de bons souvenirs mais affiche quelques regrets. L’homme aux plusieurs vies, politique, industrielle, associative, a accepté de revenir sur cette période qui a vu l’arrivée de Dacia, mais aussi la création de l’Alliance.
Le patron du groupe Stellantis a organisé une journée investisseur pour rassurer un marché qui s'interroge sur sa stratégie. Les mauvais résultats du début d'année 2024 ainsi qu'une conjoncture défavorable font douter des perspectives de performances promises par Carlos Tavares.
Dans le cadre d’une rencontre prévue entre Carlos Tavares et les syndicats italiens, le directeur général de Stellantis devrait annoncer la production en Italie de deux nouveaux modèles : une Fiat 500 et une Jeep. Cette annonce pourrait permettre d'atténuer les tensions avec Rome qui reproche au constructeur automobile de négliger les usines italiennes.