PSA appelé à respecter ses engagements sur l'emploi en Allemagne
Le fil rouge de PSA pour ses deux nouvelles marques est clair : ramener Opel et Vauxhall, dans le rouge depuis les années 2000, sur le chemin de la rentabilité. Un objectif qui passe notamment par l’ajustement de l’outil industriel, au dépens parfois des emplois. C’est ce qu’avaient appris récemment les collaborateurs de Vauxhall au Royaume-Uni : Carlos Tavares avait annoncé en octobre 2017 la suppression de 400 emplois dans l’usine d’Ellsmere Port, sur un effectif total de 1 900.
Une deuxième mauvaise nouvelle est ensuite venue s’abattre en janvier dernier avec la suppression confirmée de 250 emplois supplémentaires. Des annonces qui ont attisé les peurs de fermetures d’usines.
800 emplois supprimés à Eisenach ?
Le scénario se répète aujourd’hui, mais en Allemagne. Le groupe a annoncé fin mars dernier un plan de départs volontaires pour les salariés allemands, avec un site plus particulièrement concerné, celui d’Eisenach, dont les effectifs pourraient passer de 1 800 à 1 000 collaborateurs selon des sources syndicales. Des craintes qui ont déclenché une réaction de la chancelière allemande Angela Merkel.
Cette dernière a rappelé à PSA ses engagements de ne procéder à aucun licenciement économique d’ici fin 2018, mais aussi de continuer à investir dans les usines Opel/Vauxhall au moins jusqu’en 2020. IG Metal, principal syndicat allemand de l’industrie automobile, redoute quant à lui une réduction de la production sur ce site d’Eisenach, entraînant mécaniquement une baisse des effectifs.
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