Les salariés d’Opel s’inquiètent
“Lorsque l’accord avec PSA a été annoncé, nous nous sommes posé quelques questions. Notamment sur une fusion éventuelle des réseaux. Mais il apparaît, en réalité, qu’il s’agit d’une alliance stratégique. Nous essayons, depuis, de le comparer à un modèle gagnant tel que l’a été le cas Renault-Nissan. Si des inquiétudes subsistent, elles ne sont pas de notre côté, mais plutôt du côté industriel”, confie Jean-Paul Lempereur, président du groupement national de concessionnaires Opel.
C’est bien pour cette raison que les syndicats européens d’Opel/Vauxhall montent aujourd’hui au créneau. “GM et Opel préfèrent diviser pour mieux régner. Ils continuent de jouer un site contre l’autre et d’exercer une pression brutale sur les représentants des salariés des sites”, estiment-ils, en effet.
Alors que la marque à l’éclair continue d’enregistrer des pertes pour General Motors et que le constructeur vient de signer cette alliance avec PSA afin de “réduire ses coûts en Europe”, les salariés européens demandent ainsi à GM d’éclaircir la situation des sites Opel de Bochum, en Allemagne (3 200 employés) et d’Ellesmere Port, au Royaume Uni (2 100 salariés). La marque assemblant des véhicules breaks sur ce site anglais alors même que le marché britannique n’absorbe que 5 % de cette production.
General Motors, qui a déjà supprimé 8 000 emplois depuis la restructuration d’Opel en 2009, a, pour sa part, réaffirmé, lors du dernier salon de Genève, qu’il maintenait son engagement d’éviter tout licenciement économique ou fermeture d’usine d’ici 2014.
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