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La baisse du coût du travail reste d’actualité

Publié le 14 avril 2011

Par Armindo Dias
2 min de lecture
Il s’agit de la priorité des priorités dans le domaine de la compétitivité pour plus de 65 % des membres de la communauté Oséo Excellence. Elle regroupe des entreprises à fort potentiel de croissance.
Il s’agit de la priorité des priorités dans le domaine de la compétitivité pour plus de 65 % des membres de la communauté Oséo Excellence. Elle regroupe des entreprises à fort potentiel de croissance.

Le contraire eût été étonnant ! Les entreprises à fort potentiel de croissance considèrent aussi que leur compétitivité pourrait être améliorée via un allégement du coût du travail. C’est le principal levier à activer pour plus de 65 % des membres de la communauté Oséo Excellence. Ils ont été interrogés par l’entreprise publique de soutien à l’innovation juste avant qu’ils ne se rencontrent au cours d’une réunion, qui s’est tenue au Grand Palais à Paris et au cours de laquelle est intervenu le Président de la République (voir ses principales annonces). Les répondants estiment que cette baisse du coût du travail serait gage à la fois d’une plus grande compétitivité et d’une plus grande stabilité des emplois en période de transition. Certains répondants ont, par ailleurs, fait savoir qu’une baisse des charges sur les salaires pourrait très bien être corrélée à une baisse des aides à l’embauche, un dernier point, qui, à n’en pas douter, conviendrait fort bien aux responsables de Bercy. Quels sont les autres éléments facilitateurs d’une plus grande compétitivité pour les chefs d’entreprises ?

Fusionner les charges patronales et salariales

A leurs yeux, en font également partie tous les dispositifs d’aides à l’innovation par le financement type Crédit Impôt Recherche (CIR), Fonds Communs de Placement dans l’Innovation (FCPI) ou encore le statut de Jeune Entreprise Innovante, tel que mis en place en 2009 (JEI). Ceci étant dit, les chefs d’entreprises pensent également qu’il serait opportun d’alléger l’impôt sur les sociétés, sur les résultats reportés pour renforcer les fonds propres, de réduire les guichets d’accès aux divers dispositifs d’aides, de stabiliser les règlements, législations et autres dispositions fiscales et enfin de simplifier l’élaboration des bulletins de paie en ne distinguant plus les charges patronales et les charges salariales. Last but not least. Ils suggèrent de faciliter l’accès au financement des petites et moyennes entreprises*, de stabiliser contractuellement les relations sous-traitants/donneurs d’ordres et de réduire le nombre des pôles de compétitivité. Bref, il y a encore beaucoup du travail pour le gouvernement.

*Les chefs d’entreprises de la communauté Oséo Excellence ont estimé dans une autre étude réalisée en partenariat avec BFM Business qu’il fallait valoriser la culture du risque en France. Ils y estiment à 59 % qu’il faut inciter les établissements prêteurs et de capital-risque à davantage d’audace et à 49 % qu’il faut enseigner cette culture à l’école.

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