ViaMichelin poursuit son petit bonhomme de chemin
La filiale du manufacturier auvergnat, fondée en 2001, a poursuivi, ces derniers mois, sa politique d'amélioration et annonce avoir augmenté sa couverture du réseau routier national. "Nous avons multiplié par 4 notre présence", confirme Fabien Roger, directeur commercial Mobile et Automobile de ViaMichelin. Pour ce faire, la société a ajouté de nouvelles sources d'informations, notamment via des partenariats avec des flottes. Ainsi, à l'heure actuelle, ce ne sont pas moins de 100 000 véhicules qui circulent sur le territoire français et qui remontent des données, souvent par GSM, aux équipes de ViaMichelin. On parle ici de flottes locales comme nationales, à l'image du contrat passé avec Coyote.
Les belles heures du RDS-TMC
En plus des autoroutes et des routes nationales, ViaMichelin offre deux niveaux d'information dans les agglomérations : l'info trafic en périphérie et intra-muros. La liste des villes s'allonge et, sous peu, Marseille et Lille rejoindront les rangs.
Le canal ne devrait, quant à lui, pas changer : "Le RDS-TMC a de belles heures devant lui grâce à son modèle économique et sa fiabilité", estime Fabien Roger qui défend un procédé dans lequel la société a beaucoup investi. Par une découpe "judicieuse" de la France en 11 territoires, ViaMichelin est parvenu à accroître son volume de messages diffusés de 30 %, à 550 par minute. Cependant, la porte n'est pas fermée au TPEG, le format adapté à la radio numérique, qui pourrait enrichir le contenu transmis aux automobilistes. "Sous réserve que cette technologie s'impose enfin", conditionne le directeur commercial.
Terminons en rappelant que ViaMichelin a ouvert, il y a peu, une filiale d'info trafic en Grande-Bretagne qui collabore particulièrement avec ITS, fournisseur de données.
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