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Vers une suppression de la lettre informant du retrait de points ?

Publié le 1 décembre 2014

Par Anthony Schwing
2 min de lecture
Actuellement en discussion au Sénat, la lettre informatrice du retrait de points pourrait cesser d'être envoyée. Une décision totalement désapprouvée par la Ligue de défense des conducteurs.
Actuellement en discussion au Sénat, la lettre informatrice du retrait de points pourrait cesser d'être envoyée. Une décision totalement désapprouvée par la Ligue de défense des conducteurs.

Et si les conducteurs n'étaient plus informés par courriers de leurs retraits ou gains de points ? C'est en tout cas ce que propose Vincent Delahaye, député UDI de l'Essonne, dans le cadre du projet de loi de finances 2015. Une idée que la Ligue de défense des conducteurs désapprouve au plus haut point, estimant qu'il s'agit "d'un déni du droit fondamental du conducteur".

A vrai dire, sans cette lettre, se tenir au courant de son capital points est moins évident. L'information ne serait alors plus accessible que par Internet ou en préfecture, de quoi en priver une certaine partie des conducteurs. "On ne peut pas accepter l'idée de supprimer l'envoi de la lettre qui informe les conducteurs du retrait de points, et ainsi créer encore plus de confusion alors qu'ils subissent déjà de plein fouet une répression automatisée et massive", s'indigne Christiane Bayard, secrétaire générale de la LDC.

Il faut toutefois préciser que la commission des finances du Sénat a approuvé cette proposition qui viserait à réaliser 15,7 millions d'économie.

Les radars pointés du doigt

Toujours est-il que les propositions de Vincent Delahaye ne sont décidemment pas du goût de la LDC. Souvenons-nous qu'au début du mois, l'organisme avait déjà vivement contesté le rapport du sénateur UDI sur le paiement des PV en ligne.

Cette fois-ci, l'homme propose également de réduire l'achat de nouveaux radars "tronçons" et "chantiers" en France en 2015 évoquant leur coût exorbitant (200 000 € pièce pour certains d'entre eux) sans pouvoir juger de leur efficacité, "il n'est donc pas envisageable dans cette période de gâcher ainsi l'argent public qui pourrait être employé, par exemple, à l'amélioration des structures" poursuit Christiane Bayard. Dans l'attente d'être entendue, la LDC reste attentive à l'évolution d'un débat qui pourrait s'éterniser.

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