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Vers une réduction des tailles de flottes ?

Publié le 4 juin 2013

Par Armindo Dias
2 min de lecture
Les gestionnaires de flottes de grandes et de très grandes entreprises sont 19% à envisager de réduire la taille de leur flotte dans les prochaines années, selon la 11e édition du Baromètre des flottes de l'Observatoire du véhicule d'entreprise (OVE).
Les gestionnaires de flottes de grandes et de très grandes entreprises sont 19% à envisager de réduire la taille de leur flotte dans les prochaines années, selon la 11e édition du Baromètre des flottes de l'Observatoire du véhicule d'entreprise (OVE).

La crise est là et bien là ! Il suffit pour s'en convaincre de consulter la 11e édition du Baromètre des flottes de l'OVE. Celle-ci révèle que pas moins de 19% des gestionnaires de flottes de grandes et de très grandes entreprises (plus de 100 salariés) envisagent de réduire la taille de leur flotte dans les prochaines années, du jamais vu depuis 2009.

Manque de confiance

"C'est sans doute un indice fort de la contraction de l'activité économique et du manque de confiance des décideurs quant à l'avenir", analyse Philippe Brendel, président de l'OVE. Les données sont heureusement plus encourageantes du côté des entités comptant moins de 100 salariés. Ici, les décideurs sont près de 15% à envisager d'accroître la taille de leur flotte et seulement 8% à envisager de la diminuer. De plus, le potentiel de développement de la LLD reste encore très élevé en France.

Intérêt croissant des TPME

Si la LLD concerne déjà 80% des entreprises de plus de 1000 salariés, elle ne cesse aussi de gagner du terrain dans les TPME. Pour preuve, la part des TPE qui ont choisi la LLD est passée de 4% en 2008 à 6% en 2013, celle des entreprises de 10 à 99 salariés passant dans le même temps de 19% à 25%. "Néanmoins, pour les entreprises de 100 à 99 salariés, la LLD a diminué, passant de 62% à 55% en l'espace de cinq ans", relève l'OVE. Les choix de véhicules pour les entités de plus de 100 salariés s'effectuent en outre d'abord et avant tout en fonction du fameux TCO (34% de citations, contre 23% pour le prix d'achat et 20% pour la marque du véhicule).

Des marques encore privilégiées

Et il semble que les marques françaises disposent encore d'un certain avantage, supposé ou réel. "Si les coûts constituent une préoccupation importante des sondés, moins de 20% d’entre eux envisagent d’acheter des véhicules de marques étrangères afin de réaliser des économies, souligne ici l'OVE. En effet, ce type de véhicules ne correspond pas à l’image que leur société souhaite diffuser, particulièrement dans les grandes entreprises. Par ailleurs, les gestionnaires ne croient pas que le TCO des véhicules de marques étrangères serait plus faible."

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