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Uber est aussi sur la sellette au Danemark

Publié le 24 novembre 2014

Par Armindo Dias
2 min de lecture
La société de VTC fait également l'objet d'une plainte au Danemark. Elle porte sur ses services Uber Black et UberPop. En France, le tribunal de commerce de Paris a reporté sa décision concernant UberPop, une prestation considérée comme une concurrence déloyale par plusieurs sociétés de VTC.
La société de VTC fait également l'objet d'une plainte au Danemark. Elle porte sur ses services Uber Black et UberPop. En France, le tribunal de commerce de Paris a reporté sa décision concernant UberPop, une prestation considérée comme une concurrence déloyale par plusieurs sociétés de VTC.

Uber est désormais sur la sellette au Danemark. En effet, le régulateur danois du transport a déposé plainte contre ses services Uber Black et UberPop, le premier correspondant à son service de luxe et le second à son service où des particuliers peuvent officier comme chauffeurs avec leurs propres véhicules. Aucune de ces deux prestations n'y a fait l'objet d'autorisation, Uber Black y étant déjà opérationnel et UberPop devant l'être très prochainement. "Ils ne nous ont jamais contactés et nous ne pensons pas que leurs services entrent dans le cadre de la loi", explique Mads Gundelund Gerlach, porte-parole du régulateur danois Trafikstyrelsen. Bref, la start-up californienne vient d'ouvrir un nouveau front judiciaire en Europe.

Une fin de semaine décisive en France

Elle a déjà eu affaire à de multiples plaintes sur le Vieux Continent, notamment en Allemagne et en France. Et cette semaine sera décisive de ce côté-ci du Rhin pour son service UberPop. Le tribunal de commerce de Paris doit se prononcer à la fin de la semaine sur la plainte déposée en référé par les sociétés LeCab, Greentomatocars et Transdev Shuttle France. Ces dernières l'accusent de concurrence déloyale avec son service UberPop, une prestation qui a déjà donné lieu à une amende de 100000€ auprès du tribunal correctionnel de Paris. Les juges avaient estimé ici que son service de transport entre particuliers ne pouvait être assimilé à du covoiturage car reposant sur une tarification assimilable au paiement d'une course. Ce service aurait déjà été adopté par quelque 160000 passagers dans six villes en France.

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