Seulement 1 VO sur 3 vendu par des professionnels
Depuis la crise, le marché hexagonal de la seconde main a démontré une capacité de résistance plus forte que celui des voitures neuves. Selon Cetelem, il est même devenu “un véritable catalyseur du marché automobile”. Cette “vitalité” du marché de l’occasion s’exprime à travers un volume d’immatriculations relativement stable, qui oscille entre 5,3 et 5,4 millions d’unités depuis 2008, ou encore un ratio qui balance chaque année un peu plus en faveur des voitures usagées. Il s’est immatriculé 3 VO pour 1 VN l’an passé, alors qu’en 2009 le ratio était encore de 2,3 VO pour 1 VN. Pour Cetelem, l’explication est simple : dans un contexte économique contraint, les ménages se tournent davantage vers le marché de l’occasion. Ainsi, le taux de ménages acheteurs d’un VN est descendu de 5,6 % à 3,4 % de 2009 à 2013, tandis que le taux de ménages acquéreurs d’un VO a lui, mieux résisté, passant de 19,3 % à 18,8 % sur cette même période.
Les jeunes se tournent vers le VO
Si les professionnels continuent de dominer le segment des produits de moins deux ans, avec une part de 64 % des transactions, leur poids diminue au fil du vieillissement des véhicules. Ainsi, ils ne pèsent plus que 50 % des transactions sur le canal des produits de 2 à 4 ans, à parts égales avec les échanges entre particuliers, et seulement 23 % du marché des VO de plus de 5 ans, dominé outrageusement par les échanges entre particuliers. Au global, en France, les professionnels ne représentent que 35 % des immatriculations de VO. Il existe toutefois des disparités sur le terrain. Ainsi, le poids des professionnels dans les immatriculations de VO est supérieur à 35 % en Bretagne, dans les Pays de la Loire, en Poitou-Charentes ou dans Limousin. A contrario, il descend en dessous des 33 % dans le Nord, dans l’Est, en Ile-de-France ainsi que dans le Sud-Est.
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