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Pas de mobilité sans données !

Publié le 2 avril 2012

Par Armindo Dias
2 min de lecture
A l'occasion du salon Produrable, IBM a rappelé quels étaient les enjeux des données dans les nouvelles formes de mobilité. Le groupe informatique s'est impliqué dans le programme d'optimisation des systèmes de recharges pour VE dit "Edison" et a rejoint celui baptisé "EcoGrid" à la fin 2011.
A l'occasion du salon Produrable, IBM a rappelé quels étaient les enjeux des données dans les nouvelles formes de mobilité. Le groupe informatique s'est impliqué dans le programme d'optimisation des systèmes de recharges pour VE dit "Edison" et a rejoint celui baptisé "EcoGrid" à la fin 2011.

IBM en est convaincu. Si le 20e siècle a été celui de la fée électricité, le 21e sera celui des données. Leur maîtrise permettra de relever les défis auxquels vont faire face tous les pays dans les prochaines années, y compris les pays matures. "Le coût des embouteillages en France représente chaque année 1,5 % de PIB", rappelle Sylvie Spalmacin-Roma, la vice-présidente du programme Smarter Cities chez IBM France. Certaines régions françaises sont également proches du blackout dès que les températures restent négatives pendant plusieurs jours. Or, il est possible de changer les choses en exploitant au mieux toutes les données récoltées – et récoltables – par les collectivités locales, que ce soit en matière de transport, d'énergie ou encore d'infrastructures. Le péage urbain de Stockholm en est un parfait exemple.

Développé en partenariat avec IBM, celui-ci est dynamique dans la mesure où il contrôle les véhicules entrant et sortant, et affiche des tarifs différents selon les horaires de passage et les types de véhicules (les véhicules "verts" ne paient pas). "Le temps passé dans les embouteillages a baissé de 25 % et la pollution atmosphérique a reculé de 12 %", indique Sylvie Spalmacin-Roma. Mais attention ! Des optimisations sont aussi envisageables au niveau des VE : ils peuvent aussi être utilisés en s'appuyant sur un réseau d'énergies renouvelables et diversifiées (éolien, solaire et bio gaz, par exemple).

IBM a donc très logiquement rejoint le programme EcoGrid. Ce dernier, mis en place par un consortium et doté d'un budget de 21 millions d'euros financé pour moitié par l'Union européenne, a été élaboré afin de développer et de tester un marché de l'électricité utilisé en temps réel et exploitant des sources d'énergies renouvelables à au moins 50 %. "Il est en cours de mise en place sur l'île danoise de Bornholm et il va aussi prendre en compte l'utilisation de VE", préciseSylvie Spalmacin-Roma. EcoGrid prend le relais du projet Edison (Electric Vehicles in a Distributed and Integrated Market Using Sustainable Energy and Open Networks). Lancé courant 2009, il avait pour objectif de concevoir une infrastructure intelligente (Smart Grid) dans la perspective d'un développement à grande échelle de VE fonctionnant grâce à l'énergie éolienne.

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