Les véhicules propres n'existent pas !
Il n'y a pas de véhicules "propres", "sobres" ou "écologiques" ! En effet, dans le cadre de la discussion du projet de loi sur la transition énergétique en nouvelle lecture à l'Assemblée nationale, les députés ont voté un amendement supprimant l'expression "véhicules propres" par celles de "véhicules à faibles émissions" ou "à très faibles émissions". Cet amendement a été défendu par la ministre de l'Ecologie, d'une part parce que des constructeurs craignaient de voir des véhicules être qualifiés de "sales", et d'autre part parce qu'il convenait de réserver des facilités d'usages aux seuls véhicules "à très faibles émissions". Et la ministre de l'Ecologie a précisé ce qu'elle entendait par les expressions "à faibles émissions" ou "à très faibles émissions", même si les critères correspondant à ces deux niveaux seront prochainement définis par décrets.
Ségolène Royal a indiqué, que pour elle, l’expression "véhicules à très faibles émissions" doit être réservée aux VE, et l'expression "à faibles émissions" aux véhicules émettent 95g de dioxyde de carbone par kilomètre – c’est l’anticipation des objectifs européens –, 60mg d’oxyde d’azote par kilomètre et 1mg de particules par kilomètre. "Tel est l’état actuel du texte réglementaire, qui entrera très rapidement en application, puisque nous avons déjà calibré les choses avec les opérateurs et les constructeurs, a également indiqué la ministre de l'Ecologie. Une pastille sur le pare-brise permettra d’identifier ces véhicules et, lors des pics de pollution par exemple, on pourra cibler les véhicules à faibles émissions ou à très faibles émissions."
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