Les garages suivis à la trace
Le traitement et le recyclage des pièces détachées et déchets de garages sont volontairement dissociés de ceux des VHU, puisque non soumis à des obligations réglementaires au plan européen. Néanmoins, depuis quinze ans, un long chemin a été parcouru sur le sujet. Des garagistes qui évacuaient les composants via le circuit des ordures ménagères, nous sommes passés au stade des professionnels qui, dans leur grande majorité, ont pris conscience de l’importance d’un tri et d’une collecte au sein d’une filière organisée et responsable. Ainsi, par le contrat qu’ils ont signé avec leur tête de réseau, ou bien simplement grâce aux multiples messages qui entourent désormais la nécessaire prise en compte des problématiques environnementales, ils sont de plus en plus nombreux à s’être dotés de bacs spécifiques pour isoler les divers types de matériaux recyclables.
Plusieurs structures de traçabilité ont été mises en place afin de pouvoir évaluer et transmettre aux pouvoirs publics la bonne volonté des uns et des autres dans la réduction de l’impact environnemental. C’est le cas notamment d’Autoeco, qui utilise les remontées d’informations de 23 000 garages collectés à travers le pays, concernant les composants automobiles et déchets d’ateliers, pour en tirer des tendances.
Pour consulter les graphiques, cliquer ici.
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Chiffres clés
- 1,5 million de VHU traités par an.
- 720 000 véhicules échappent à la filière légale.
- 1 622 centres VHU agréés.
- 994 sites illégaux recensés par l’Ademe.
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