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L’envolée du prix des carburants pèse lourd

Publié le 23 juin 2011

Par Armindo Dias
3 min de lecture
La progression du budget automobile des ménages a surtout été provoquée par la hausse des carburants en 2010, constate la dernière étude de l’Automobile Club. L’an dernier, le prix d’un litre de super a bondi de 11,3 % à 1,35 euro et celui du gazole de 15 % à 1,15 euro.
La progression du budget automobile des ménages a surtout été provoquée par la hausse des carburants en 2010, constate la dernière étude de l’Automobile Club. L’an dernier, le prix d’un litre de super a bondi de 11,3 % à 1,35 euro et celui du gazole de 15 % à 1,15 euro.

Le porte-monnaie des automobilistes n’a pas franchement été à la fête en 2010. En effet, le budget qu’ils ont consacré à leur véhicule a augmenté plus vite que l’inflation, aussi bien avec un modèle essence qu’avec un modèle Diesel, révèle une étude de l’Automobile Club. Le possesseur d’une Clio III 1.2 l TCE a dépensé en moyenne - et pour une distance cumulée de 9 076 kilomètres - 5 744 euros, soit une hausse de 2,4 % par rapport à 2009 (5 603 euros avec une distance de 9 163 kilomètres). Sur la période, sa prime d’assurance a augmenté en moyenne de 2,1 % à 584 euros, soit là aussi une augmentation plus importante que l’évolution de l’inflation constatée sur 2010 (1,5 %). Et cela a également été le cas au niveau du poste entretien, ce dernier ayant coûté 2,8 % de plus qu’en 2009. “Pour les treize dernières années, les pièces détachées ont vu leur prix progresser de 39 % et la main-d’œuvre de 79 %”, souligne l’Automobile Club. Sur la même période, l’inflation n’a été “que” de 21 %. Le poste carburant n’en a pas moins pesé très fort sur le budget de l’automobiliste en 2010 : toutes taxes comprises, le prix du super à la pompe a bondi de 11,3 % à 1,35 euro. Il a donc progressé sept fois plus vite que l’inflation.

Des pièces détachées en progression de 4,7 %

Les dieselistes s’en sont-ils mieux sortis ? Pas vraiment. D’après l’Automobile Club, le litre de gazole a enregistré une hausse égale à dix fois l’inflation, passant de 1 euro en 2009 à 1,15 euro en 2010. Ajouté à cela un tarif d’assurance en hausse de 2,1 %, des taux horaires de main-d’œuvre en augmentation de 3,3 % et des pièces détachées en progression de 4,7 %, et le budget du dieseliste enregistre au final une hausse de 1,6 % à 7 466 euros. “Le budget entretien de la voiture Diesel est passé à 1 418 euros, en hausse de 2,7 %”, précise l’Automobile Club. Au niveau du budget de l’automobiliste Diesel, l’association s’est basée sur un utilisateur de Peugeot 308 HDI parcourant dans l’année 15 648 kilomètres. “Trois années consécutives de politique bonus favorisant le Diesel ont eu des effets délétères sur la valeur patrimoniale de la Clio essence, indique aussi l’association. En conséquence, en 2010, le poste achat moins reprise atteint 2 677 euros, soit une augmentation de 16,5 % en trois ans de bonus-malus, pour une inflation cumulée de 4,4 % pendant la même période”. Côté Diesel, le poste achat moins reprise a atteint 3 169 euros, soit une baisse de 48 euros sur 2009.

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