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Le VE perçu comme un mode de transport économique

Publié le 1 octobre 2012

Par Axel Abadie
2 min de lecture
Pour 81 % de Français, électrique rime avec économique. Un sondage réalisé par l'Avere-France et Mobivia Groupe révèle que près d'un tiers des interrogés sont près à franchir le pas, le prix à l'acquisition restant un des inconvénients majeurs.
Pour 81 % de Français, électrique rime avec économique. Un sondage réalisé par l'Avere-France et Mobivia Groupe révèle que près d'un tiers des interrogés sont près à franchir le pas, le prix à l'acquisition restant un des inconvénients majeurs.

Le dernier sondage de l'Avere-France et Mobivia Groupe* révèle une contradiction : le facteur économique est à la fois source d'intérêt et de rejet du véhicule électrique. Flambée des prix du pétrole oblige, 81 % des automobilistes interrogés perçoivent le VE comme un mode de transport économique. Et la tranche des salariés à moins de 1 250 euros le convoite à 30 %, contre 25 % pour ceux dont la rémunération s'élève à plus de 3 000 euros. Une tendance directement liée à l'augmentation du prix à la pompe, selon les sondeurs.

A l'inverse, 45 % des personnes interrogées citent le prix d'achat au troisième rang des principaux inconvénients du VE. "L'élément déclencheur pour acquérir une voiture électrique serait un prix d'achat équivalent à celui d'une voiture thermique", précise-t-on. L'Avere-France et Mobivia Groupe se réjouissent tout de même des intentions d'achat "prometteuses" : 29 % se disent près à passer à l'électrique s'ils devaient acheter une voiture dans les prochains mois, soit presque un tiers "d'électromobilité compatibles", selon les dires du président de l'Avere, Joseph Beretta.

Au-delà des simples intentions, 26 % des personnes interrogées ont d'ores et déjà la possibilité de recharger un VE à domicile, dans un lieu public ou sur leur lieu de travail. Ce sondage est aussi l'occasion de rappeler que 84 % des trajets quotidiens font moins de 60 km, dissipant de fait les doutes liés à l'autonomie. Fabien Derville, directeur général de Mobivia Groupe, a quant à lui rappelé qu'il "subsiste un fort devoir de pédagogie autour de cette mobilité, encore méconnue".

*Sondage réalisé auprès de 1 050 personnes, du 11 au 17 septembre 2012

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