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La norme SEPA approche à grands pas

Publié le 16 mai 2013

Par Gredy Raffin
2 min de lecture
Le 16 avril dernier, la Fédération bancaire française a mis un nouveau site Internet en ligne, www.banques-sepa.fr. Il y est question d’informer les entreprises sur le passage obligatoire à la norme SEPA.
Les 27 pays de l’Union européenne sont concernés ainsi que l’Islande, la Norvège, le Liechtenstein, la Suisse et Monaco.

Il reste moins de 300 jours. Au 1er février prochain, toutes les entreprises européennes devront, en effet, être passées à la norme SEPA (Single Euro Payments Area), comme il est dicté par la Directive sur les services de paiement publiée au Journal Officiel du 5 décembre 2007. “Toutes les entreprises, sans exception, quelle que soit leur taille ou leur activité, même si elles ne font que des opérations en France, sont concernées par SEPA et doivent se préparer sans tarder à la migration de leurs moyens de paiement virement et prélèvement”, rappelle fermement la Fédération bancaire française (FBF), sur le site www.banques-sepa.fr.

Le temps presse car, au-delà de la date butoir, il y a un véritable risque de scénario catastrophe.

123 milliards d’euros d’économie selon estimation

Les ordres bancaires des sociétés, les prélèvements tout autant que les virements, pourraient ne pas aboutir (ou avec un retard entraînant des pénalités) puisque seul le système informatique SEPA fonctionnera. Et si la Fédération se veut en alerte, c’est parce qu’à ce jour, trop peu d’entreprises privées se sont mises au standard proposé par les banques depuis novembre 2010. Les interlocuteurs privilégiés étant les associations professionnelles, les CCI, les banques, les experts comptables ou encore les fournisseurs de solutions informatiques. Dans ce contexte de difficultés économiques, les investissements nécessaires paraissent lourds. La FBF estime le coût entre 100 000 et 10 millions d’euros, selon les cas. Mais elle souligne qu’une étude de la Banque centrale européenne évalue, en revanche, à 123 milliards d’euros le montant des économies générées sur six ans par les entreprises, notamment en raison de l’harmonisation qui permettrait de ne plus avoir un compte bancaire par pays, mais un seul centralisé. Une marche forcée bénéfique à l’ère de l’internationalisation des activités commerciales.
 

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