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La Journée de la Femme Digitale lance sa fondation

Publié le 14 mai 2018

Par Romain Baly
3 min de lecture
Pour sa sixième édition, la Journée de la Femme Digitale a réuni un panel de prestige qui a pu apprécier le lancement de la Fondation Margaret. Celle-ci récompensera désormais chaque année des femmes de l'univers du digital tout en menant de multiples actions.
Delphine Remy-Boutang, co-fondatrice de la Journée de la Femme Digitale.

 

Organisée à la Maison de la Radio (Paris), la sixième édition de la Journée de la Femme Digitale (JFD) –  mettant à l'honneur les femmes évoluant au sein de ce milieu – s'est ouvert par un petit évènement. Tout juste nommée pour prendre la relève de Mathieu Gallet, Sibyle Veil a ouvert les débats pour ce qui constituait sa première prise de parole publique en tant que PDG de Radio France. Sous l'œil de Stéphane Pallez, la PDG du groupe FDJ, marraine de cette nouvelle édition, Delphine Remy-Boutang, co-fondatrice de la JFD, s'est réjoui "d'un changement des mentalités depuis la première édition" vis-à-vis de la place et du rôle des femmes dans le monde du digital.

 

Mais cette dernière a également rappelé que "les chiffres stagnent avec 28 % de femmes dans le numérique et 11 % à la tête de start-up tech en France. Pour rappel, selon l’Union européenne, le PIB européen augmenterait de 9 milliards d’euros par an si les femmes représentaient la moitié du secteur du numérique, alors ne perdons plus de temps à passer à l’action ! Ne pas féminiser les métiers liés à l'intelligence artificielle, c'est recréer les biais et les stéréotypes de notre société actuelle, sans construire un futur toujours plus inégalitaire".

 

Le Gouvernement était représenté

 

Parmi les temps forts de cette journée, figurait notamment la présentation des résultats de l'étude "Elles changent le monde" qui révèle notamment que 82 % des femmes entrepreneures n’ont pas suivi de formation spécifique (coaching, e-learning, études supérieures...) et que 67 % des femmes disent privilégier d’autres moyens de financement que la levée de fonds. Une étude suivie de très près par Mounir Mahjoubi, secrétaire d'Etat au Numérique, et Marlène Schiappa, secrétaire d'État chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes.

 

Cette sixième édition a en outre été marquée par le lancement de la Fondation Margaret. En hommage à Margaret Hamilton, célèbre codeuse informaticienne de la NASA, la JFD a choisi de créer les prix du même nom pour honorer des femmes engagées. Lucie Basch (Too Good To Go) décroche celui de la Femme Digitale Entrepreneure, pour son application qui permet aux utilisateurs d’acheter les invendus alimentaires à très bas prix autour de chez eux, alors que Siham Laux (Ô fil des voisins) remporte le prix de la Femme Digitale Intrapreneure.

 

Des actions concrètes

 

Cette dernière a créé une plateforme qui permet de mettre en relation les personnes qui souhaitent bâtir un projet d’habitat participatif. Enfin, le prix Spécial du Jury revient à Céline Bardet, co-fondatrice de l'ONG We Are Weapons of War qui soutient les victimes de violences sexuelles et de crimes de guerre dans le monde. Au-delà de ces prix, la Fondation Margaret entend s'engager dans de multiples actions (éducation, coaching, communication, financement), toujours dans le but d'améliorer la visibilité des femmes dans le numérique et de soutenir leurs projets.

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