Geoclic place son bouton "vie privée"
Un an après l'entrée en vigueur du règlement sur le droit à l'interruption de transmission de données de géolocalisation, Geoclic intègre un commutateur vie professionnelle/vie privée dans son système de gestion de parc. Un ajout qui doit permettre de régler les problématiques internes aux entreprises et qui se complète d'une mise en option de la géolocalisation, dans certaines offres du catalogue.
Eric Felix, le président de Geoclic, se défend d'être en retard sur le marché. "Il ne s'agit pas d'une législation, mais d'une préconisation de la Cnil, en fin d'Article 8, interprète-t-il le règlement. Le manque de clarté a créé des doutes quant à l'utilisation possible d'une voiture de service. Nous avons donc lancé ce bouton, dont l'utilisation dépendra des conventions collectives."
La logique de Geoclic change la méthodologie. Par ce bouton, le salarié formule une demande au gestionnaire qui, de son poste, activera le mode privé. "Le flou a profité aux salariés qui ont pu imposer une pression aux employeurs, nous équilibrons la balance, en toute transparence vis-à-vis des autorités. Les gestionnaires reprennent la maîtrise du statut du salarié et de son véhicule", explique Eric Félix.
Cette approche a séduit de grands parcs dans l'est de la France. Elle pourrait soutenir la dynamique de Geoclic. Depuis le début de l'année, la société estime avoir augmenté ses ventes de 20%, par rapport au premier quadrimestre 2016. "Les entreprises ne cherchent pas à surveiller, mais à suivre l'activité et à se protéger en cas de litige", voit-il comme motif à la croissance de ses volumes.
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