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France AutoTech veut casser l'image de "perturbateurs" des start-up

Publié le 4 avril 2019

Par Gredy Raffin
3 min de lecture
Ce 8 avril 2019 se tiendra la première édition de la conférence annuelle de l'association France AutoTech. Michaël Fernandez, son président, nous expose les enjeux actuels des start-up, dans un contexte législatif agité.

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A quelques jours de l'organisation de la première édition de la conférence annuelle de France AutoTech, Michaël Fernandez, le président de l'association, se montre toujours aussi disposé à mener le combat pour changer le jugement à l'encontre des start-up qu'il représente sur la scène publique. "Nous ne voulons plus être considérés comme des perturbateurs, a-t-il fait part de ses doléances au Journal de l'Automobile, ce 3 avril 2019. Il ne faut plus envisager de lutte entre l'ancien et le nouveau monde, mais aborder enfin l'ère de la collaboration".

 

Il dit s'offusquer des chiffres apparaissant dans les études, en France. Pour le président de l'association lancée au Mondial de Paris 2018, il n'est pas "normal" de constater que les start-up ne représentent que 1 % des budgets achats des grands groupes. "Les start-up font du bruit et engendrent des mouvements de capitaux significatifs, en matière d'investissement. Elles ne peuvent pas se contenter de si peu", nourrit-il le débat. Il se fixe pour objectif d'encourager les grandes entreprises à augmenter leurs dépenses de sorte à passer la barre des 10 % de parts de marché dans les budgets achat.

 

Pour ce faire, il va viser la partie située en aval des chaines de valeur. L'amont faisant l'objet de contrats majeurs. "Il y a un manque à gagner sur cette partie, fait-il preuve de conviction. Les organisations fonctionnent encore trop souvent en silo et notre force sur la gestion des données va permettre d'unifier les stratégies d'entreprises", soutient celui qui a vu le nombre de ses adhérents passé d'une vingtaine à 38, en un peu plus de six mois et qui présente cet enjeu comme l'élément transversal à toutes les activités qu'il compte dans ses rangs.

 

Alors que le projet de Loi des mobilités avance à cadence régulière, Michaël Fernandez se tient prêt à contribuer. "Contrairement à d'autres fédérations plus installées et qui défendent des positions historiques bien ancrées, nous n'avons rien à perdre, en tant qu'association portant l'innovation en France, bien au contraire". Un propos qui ne ferme pas la porte à des échanges avec les syndicats, mais il tient à garder de la distance, estimant qu'il ne représente pas un métier à part entière et ne peut donc se fondre dans les organisations qu'on lui propose pour France AutoTech.

 

Concernant l'événement, près de 200 professionnels devraient assister à la première édition de la conférence annuelle de France AutoTech, ce 8 avril 2019. Un événement organisé en deux temps, avec six tables rondes dans l'après-midi et une remise de prix en soirée. Parmi les sujets, l'association a programmé des échanges relatifs aux concessions, à la mobilité de service (MaaS), à l'expérience à bord des véhicules, à la réglementation, à l'électrification et aux fonds d'investissement.

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