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Covoiturage : Ecov se renouvellera en 2019

Publié le 19 novembre 2018

Par Gredy Raffin
3 min de lecture
Le service de covoiturage Covoit se poursuivra en 2019. La société Ecov profitera de l'occasion pour apporter des changements à son fonctionnement afin de le rendre plus adapté aux besoins et aux réalités des utilisateurs.

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Qu'on se le dise, il y aura bien une suite. Après trois ans de phase d'expérimentation, le service Covoit, proposé par Ecov, se poursuivra en 2019, a confirmé Thomas Matagne, le président et co-fondateur de l'entreprise, lors d'un entretien accordé au Journal de l'Automobile. Des négociations sont en cours et apporteront des changements au sein du consortium, explique-t-il. Des trois collectivités présentes à l'origine, il en restera deux et deux feront leur entrée, confie Thomas Matagne, sans en dévoiler les noms pour des raisons contractuelles.

 

En trois ans, Ecov a déployé 45 stations sur les différents territoires. Des points de départ pour "quelques milliers" de covoiturages pendant cette période. "Nous avons atteint une pénétration de 3 à 4 % dans la population", rapporte Thomas Matagne. Il y a une parité entre hommes et femmes et la moyenne d'âge se situe à 45 ans du côté des conducteur et à 30 ans chez les passages. "80 % des utilisations se sont faites sans inscription préalable au service", relève le président. Ce qui montre un véritable pouvoir de conquête, interprète-t-il. En moyenne, le ticket s'est vendu 1,50 euro pour une distance de 15 km.

 

Engager les conducteurs dans la durée

 

Mais Ecov va évoluer. A l'horizon de la fin du premier trimestre 2019, une deuxième version sera lancée et attestera de la conviction des inventeurs de Covoit que le covoiturage doit reposer sur un système alliant le physique et le digital, en collaboration avec les territoires. "Il faut structurer la qualité du service. Le numérique ne lève pas toutes les contraintes et nous devons être en mesure de donner et de nous engager de manière fiable sur les délais d'attente", liste les enjeux Thomas Matagne. Un covoitureur patiente en moyenne douze minutes avant d'être embarqué, mais le manque d'offre de disponibilité et de couverture des besoins provoque une trop grande variabilité de ce délai. "Notre défi est d'engager les conducteurs sur la durée avec une application dédiée", tranche le co-fondateur d'Ecov, qui n'exclut pas d'intégrer une interface pour les constructeurs automobiles.

 

La loi d'orientation des mobilités (LOM) pourrait jouer en faveur du système imaginé par Ecov. Elle pourrait en effet favoriser le déploiement des infrastructures nécessaires au bon fonctionnement, et ainsi en accroître l'efficience. Et comme tout dépend de la volonté des collectivités locales, les relations gagneront en fluidité. D'ovni en 2015, Ecov fait maintenant figure d'inspiration. A titre d'exemple récent, la filiale de la SNCF IDvroom a démarré le pilote d'un système de covoiturage en temps réel dans la commune d'Anor (59), grâce aussi à des panneaux dynamiques qui relaient les messages de demande de transport.

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