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Contrôle technique : les contre-visites en baisse pour les véhicules légers

Publié le 22 février 2023

Par Louis Choiset
4 min de lecture
L’organisme technique central (OTC) a publié le bilan du contrôle technique sur l’année 2022. Verdict : le taux de contre-visites est à nouveau en baisse mais le vieillissement du parc vient atténuer l'amélioration générale des véhicules.
Au 31 décembre 2022, 6 667 centres de contrôle agréés sont recensés.

2022 fut une année active pour les centres de contrôle techniques. Selon le bilan de l'organisme technique central (OTC), 25 558 192 de visites de voitures particulières et véhicules utilitaires légers ont été effectuées. Une hausse de 0,51 % par rapport à 2021. Dans ce total, 21 246 547 visites ont été identifiées comme des contrôles techniques périodiques, soit un volume en hausse de 1,16 % qui a représenté 83,1 % du trafic. .

 

Une hausse d'activité qui a une nouvelle fois pousser la création de nouveaux centres de contrôle technique. En 2022, le territoire français comptait 6 667 centres contre 6 545 l'année précédente.

Baisse du taux de véhicules légers refusés au contrôle technique

 

La deuxième éclaircie de cette année 2022 concerne les contre-visites, tous véhicules confondus. Celles-ci sont en légère baisse. Le taux de contre-visites est désormais de 19,44 % pour 19,9 % en 2021. L'année dernière, 18,7 % des véhicules contrôlés présentaient au moins une défaillance majeure et 0,74 %, au moins une défaillance critique.

 

Plus en détail, le taux de contre-visites pour les véhicules particuliers s'affichait à 19,47 % en 2021. En 2022, il est descendu à 19,01 %, comptant 18,31 % de défaillances majeures et 0,7 % de défaillances critiques. Du côté des véhicules utilitaires légers, la courbe est identique. 23,36 % en 2021 pour atteindre 22,82 % cette année. Au dernier bilan, 21,75 % des contrôles ont amené une contre-visite pour défaillances majeures et 1,07 % pour défaillances critiques.

Danger pour les véhicules les plus âgés

 

Le parc automobile français vieillit et les centres de contrôle technique en sont les premiers témoins. En 2022, 59,01 % des véhicules soumis à la visite périodique ont plus de dix ans. Ils représentaient 55,75% en 2019. Un vieillissement qui représente un danger, comme le traduisent les chiffres du bilan.

 

contrôle technique

 

Selon ces derniers,  26,16% des véhicules particuliers de plus de dix ans nécessitent une contre-visite et 26,03 % pour les VUL du même âge. À titre comparatif, 11,73 % des  véhicules particuliers entre 7 et 10 ans subissent une contre-visite (17,50% pour les véhicules utilitaires légers).

 

Roues, pneus, essieux et suspensions en tête des raisons de contre-visites du contrôle technique

 

Les contrôles ont porté sur 149 points pouvant conduire à 652 défaillances. Celles-ci en comptent 488 qui seront motif de contre-visites. Les fonctions les plus touchées en 2022 sont d'abord les essieux, roues, pneus et suspensions pour 10,20 % des contrôles.

 

Dans 8,91 % des contrôles, on retrouve feux, dispositifs réfléchissants et équipements électriques. Les nuisances représentent une part de 6,86 % des contrôles et les équipements de freinage 5,29 %.

 

Les principales défaillances critiques et majeures relevées 

 

  • Principales défaillances majeures (toutes fonctions confondues concernant l’ensemble des véhicules) :

 

4,58% pour une orientation d’un feu de croisement en dehors des limites prescrites par les exigences,
3,15% pour un pneumatique gravement endommagé, entaillé ou un montage inadapté,
2,85% pour une opacité dépassant la valeur de réception ou une instabilité des mesures d’opacité,
2,59% pour un contrôle impossible des émissions d’opacité à l’échappement,
2,13% pour une atteinte de l’indicateur d’usure de profondeur des sculptures des pneumatiques,
2,00% pour une source lumineuse défectueuse ou manquante : visibilité fortement réduite des feux stop.

 

  • Principales défaillances critiques (toutes fonctions confondues concernant l’ensemble des véhicules) :

 

0,22% pour une corde visible ou endommagée des pneumatiques,
0,08% pour une efficacité inférieure à 50% de la valeur limite du frein de stationnement,
0,07% pour une usure excessive (marque minimale non visible) de la garniture ou plaquettes de freins,
0,07% pour un non-fonctionnement des feux stop (aucune source lumineuse),
0,05% pour une non-conformité aux exigences de la profondeur des sculptures des pneumatiques,
0,05% pour un déséquilibre important sur l’essieu directeur du frein de service.

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