Contralco s'attaque au Premier ministre
Contralco veut désormais avoir à faire au Premier ministre et non au ministre de l'Intérieur. Le fabricant d'éthylotests jetables vient d'indiquer qu'il allait dorénavant défendre son dossier auprès de Jean-Marc Ayrault et non plus Manuel Valls. Il compte notamment interpeller le Premier ministre via l'envoi d'une lettre rédigée après l'organisation d'une table ronde réunissant plusieurs élus héraultais (Contralco est implanté à Gignac, dans l'Hérault).
"Comme Monsieur Valls ne veut pas entendre, nous en appelons à son patron", justifie la société Contralco, rappelant que le Premier ministre est aussi président du Comité interministériel de la sécurité routière (CISR). Et pour l'industriel, le refus du ministre de l'Intérieur de rendre obligatoire les éthylotests en voiture est tout simplement "incompréhensible". "Le Conseil national de la sécurité routière vient de réaffirmer l'utilité de l'auto-évaluation pour lutter contre les drames générés par l'alcool sur la route", souligne la société.
L'impact sur l'emploi de la décision du ministre de l'intérieur a en tout cas déjà été terrible pour Contralco : en l'espace de quelques semaines, ses effectifs ont été divisés par quatre (de 310 collaborateurs à 84). Et une nouvelle vague de licenciements pourrait intervenir prochainement !
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