ConnecteDriver se prépare
En fil rouge, il sera question de "l'entrée des géants de la Silicone Valley dans le l'industrie automobile", Google et Apple notamment, explique Ludovic Privat, rédacteur en chef de GPS Business News. Il voudrait pousser ses intervenants à analyser les réactions des constructeurs et à trouver des pistes de réflexion pour l'avenir du concept de conducteur connecteur.
Parmi elles, Ludovic Privat croit en la connexion du smartphone comme alternative aux solutions extrêmes que sont les systèmes propriétaires et Android Auto. Cela fera l'objet d'un autre sujet de table ronde, lors de la journée et demi de débat. Tout autant que la sécurité des véhicules. Pour l'occasion, des spécialistes ont déjà répondu présent.
"La prise OBD pourrait devenir le business de demain et des enseignes extérieures à l'industrie automobile pourraient se positionner comme revendeur de produits et services", imagine Ludovic Privat. D'où sa volonté de consacrer une table ronde à l'essor des boîtiers indépendants, en plus de celle sur la méga-donnée, un thème déjà creusé lors de ConnecteDriver 2014.
Les moments privilégiés d'échange entre les professionnels restent également une des priorités de l'événement bruxellois. A ce jour, la liste des inscrits flirte avec la barre des 150 personnes, soit 50% de mieux que lors de la dernière édition. Preuve de l'intérêt de se retrouver des acteurs de la chaîne de valeur. A noter que la première journée sera ponctuée de la remise du prix Auto App Challenge, le concours de start-up.
Pour mémoire, quelques jours plus tard, le Journal de l'Automobile organisera aussi son événement dédié au véhicule connecté, le 5 février, à Paris. Inexploré jusqu'alors, l'angle sera celui des concessionnaires. Il est une réalité : le business de la connectivité pourrait leur échapper, faute d'implication. Les experts sont formels.
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