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Bordeaux se prépare pour ITS

Publié le 25 juin 2015

Par La Rédaction
3 min de lecture
La France accueillera la 22e édition du Congrès mondial des Systèmes de Transport intelligents, du 5 au 9 octobre 2015. Ce rendez-vous constitue une vitrine des innovations et Bordeaux compte bien capitaliser dessus.

Il y a aura un plateau des plus alléchants à Bordeaux du 5 au 9 octobre prochain. Entre les experts, les industriels et les politiques de tous horizons, le contenu du Congrès mondial des Systèmes de Transport intelligents promet de mettre la barre très haut. C'est tout du moins ce que laisse présager la conférence de présentation qui s'est tenue ce 24 juin à Paris.

Sept grandes thématiques sont inscrites au programme : les systèmes coopératifs, la multimodalité, l'écomobilité, les technologies spatiales, la Big Data, l'intelligence des villes (smart cities) et l'automatisation de la conduite. Au total, il doit y avoir 35 démonstrations, dans huit domaines différents, liés à ces thématiques.

Le véhicule autonome à la fête

La grande vedette du Congrès mondial des Systèmes de Transport intelligents est déjà toute désignée : la voiture à conduite automatisé. Akka Technologies, Valeo et VeDeCom vont y présenter leur nouveau véhicule respectif. Chez Valeo, il s'agit cette année de la troisième génération de véhicule, après celle exposée au CES de Las Vegas et celle de Paris (avec Safran, NDLR). Quant à celui d'Akka, Link in City, il fait sa toute première sortie officielle. Développé en partenariat avec le Conseil régional d'Aquitaine et les sociétés Cogniteev et Helileo, il propose de surcroît une autre vision de la gestion de l'énergie électrique et ouvre la voie à un changement de paradigme dans la manière de concevoir les batteries.

"Tous ces véhicules pourront être expérimentés sur route ouverte", annonce le comité d'organisation du Congrès mondial des Systèmes de Transport intelligents. En effet, un parcours a été défini sur la rocade bordelaise afin de démontrer la capacité d'adaptation en condition réelle.

L'Aquitaine, terrain d'expérimentation durable

Ce test sera rendu possible par l'obtention d'une dérogation permettant aux véhicules à conduite automatisée de circuler, après examen de leur dossier technique respectif. Cette autorisation montre l'engagement de la Région Aquitaine dans ce projet. Alain Juppé, président de Bordeaux Métropole, en a fait un point de son programme, rappellent des membres de l'organisation, proches de l'intéressé. En effet, elle est l'une des régions les plus performantes en matière de nouvelles technologies et souhaite exploiter ce potentiel dans l'optimisation de la mobilité.

"Si nous n'avançons pas rapidement, ce sont d'autres personnes qui feront le business", déclarait Alain Rousset lors de la conférence de présentation. Le président du Conseil régional d'Aquitaine, qui souligne l'importance de l'enjeu, va jusqu'à affirmer vouloir faire du territoire un zone majeure pour les entreprises d'ingénierie souhaitant mettre au point leur projet.

Pour mémoire, en guise de soutien aux sociétés, la Région Aquitaine a déjà investi 4 millions d'euros. Quant à l'université, elle ne compte pas moins de 1000 chercheurs et ingénieurs mobilisés et disponibles pour accompagner les entrepreneurs.

Lorraine Riou

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