Autovision poursuit la lutte !
Bernard Bourrier, le charismatique président d'Autovision, poursuit sa croisade de lobbyiste auprès des pouvoirs publics français et européens. Et demande à ce que la réglementation évolue en de nombreux points.
Autovision se dit ainsi favorable à un contrôle technique annuel des véhicules de covoiturage, dont les plateformes de réservation comptent plusieurs millions d’inscrits en Europe et transportent un million de passagers par mois. "Contrairement aux taxis et aux véhicules de transport en commun, les véhicules de covoiturage ne sont pas soumis à l’obligation d’un contrôle technique annuel. Pourquoi les usagers du covoiturage n’auraient-ils pas les mêmes garanties de sécurité des véhicules empruntés que n’importe quel autre transport en commun", questionne-t-il.
Bernard Bourrier en profite également pour en remettre une couche sur le contrôle annuel des véhicules de plus de 7 ans, sur lequel l'Administration se montre très prudente en raison de l'impact sur le pouvoir d'achat que la mesure engendrerait : "Le taux de prescription des contre-visites augmente nettement avec l’âge du véhicule. Il passe de 5% pour les véhicules de moins de 4 ans à 17% pour les véhicules de plus de 7 ans et à 27% pour les véhicules de plus de 10 ans."
Pour Autovision, il faudrait également une large évolution des points de contrôle en corrélation avec les nouvelles technologies. ESP, ABS, régulateur de vitesse, contrôle d’inter-distance entre deux véhicules, Euro6… "Les nouvelles technologies touchant aux organes de sécurité ou anti-pollution se généralisent et équipent de plus en plus les véhicules en série. Pour autant, la réglementation n’en tient pas compte, au risque de déconnecter progressivement le contrôle technique de la réalité du parc automobile", regrette Bernard Bourrier.
Enfin, Autovision milite pour que, dans le cadre de la délégation de service public accordée par l’Etat à laquelle ils répondent, les centres puissent remplir d’autres missions. En ligne de mire, la délivrance des cartes grises et des plaques d’immatriculation. Mais là encore, Cathy Bieth, chef du bureau de l’Animation du contrôle technique déconcentré à la DGEC (Direction générale de l’Energie et du Climat), ne s'est pas montrée très réceptive à cette demande, jusque-là…
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