S'abonner
Services

Accidentologie : 40 millions d’automobilistes rend sa copie

Publié le 23 avril 2013

Par La Rédaction
2 min de lecture
L’association vient de publier les résultats 2012 de son Institut de l’Accident analysant de près les causes d’accidents mortels sur la route en les replaçant dans leur contexte.
L’association vient de publier les résultats 2012 de son Institut de l’Accident analysant de près les causes d’accidents mortels sur la route en les replaçant dans leur contexte.

Dans une volonté de ne pas reproduire l’analyse officielle, qui, pour l’association, est parfois politisée, elle a produit, selon les mots de son président  Daniel Quéro, "une synthèse pragmatique, portant sur des faits réels en les replaçant dans leur contexte, […] une vision qui diffère sur certains points des idées reçues en rétablissant des vérités incontestables."

Exemple d’idées reçues auxquelles ce rapport s’attaque, le chiffre très médiatisé de 400 morts par an liés à l’usage du téléphone portable au volant. D’après l’historique descriptif des accidents mortels en 2011 et 2012, réalisé à partir des articles de presse, l’association ne compte elle qu’un seul mort lié à cet usage, tout en nuançant, "notre fichier ne prétend pas être parfait".  Le nombre de 400 étant en réalité l’extrapolation d’une étude qui chiffrait à 10% le nombre d’accidents corporels ou matériels liés à l’usage du téléphone.

Enfin, l’Institut de l’Accident de l’association veut également mettre l’accent sur le fait que le premier risque sur la route c’est soi-même et pas forcément les autres. 68% des tués sur la route sont des usagers en faute, l’association veut avec ces chiffres contrer l’image qui oppose les "pauvres victimes" aux "odieux chauffards". Elle déclare également que l’alcool et une vitesse inadaptée restent des causes majeures de tués sur la route, mais met aussi l'accent sur la somnolence responsable, selon elle, de 1000 accidents mortels par an.

Pour l'association, le "tout répressif" a atteint les limites d’acceptabilités et même peut être d'éfficacité. Renforcer et moderniser les infrastructures, l’installation de glissières de sécurité adaptées aux motards, moderniser également la formation, sont autant de points qui permettraient encore des réduire le nombre d'accidents et de décès.

Ce rapport a été envoyé au Président de la République, au Premier Ministre, à celui de l’intérieur, des transports ainsi qu’aux parlementaires des deux chambres.

Victor Sedano.

Vous devez activer le javacript et la gestion des cookies pour bénéficier de toutes les fonctionnalités.
Partager :

Sur le même sujet

Laisser un commentaire

cross-circle