Renault avec Envision et Verkor pour ses batteries
Comme attendu, Renault a annoncé lundi 28 juin 2021, l'implantation d'une usine de batteries à Douai (59). Emmanuel Macron, le président de la République, mais aussi Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France, étaient notamment présents. Le constructeur français a donc profité de l'occasion pour donner encore un peu plus de corps à son ElectriCity qui regroupe les sites de Douai, Ruitz (62) et Maubeuge (59).
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Ce pôle sera alimenté en batteries par la nouvelle usine d'Envision AESC. Ainsi, ce site aura une capacité de 9 GWh en 2024 avant de grimper à 24 GWh en 2030. Envision a annoncé l'investissement de 2 milliards d'euros et la création de 1 000 emplois d'ici 2025 et 2 500 d'ici 2028. Un projet qualifié "d'absolument majeur en France" par la présidence de la République. "Nous voyons cela comme une relation gagnant-gagnant entre Renault, Envision et le gouvernement français. Cela n'aurait pas été possible il y a deux ans. C'est désormais le bon moment grâce au plan de relance français", a déclaré dimanche dans un entretien à l'AFP Lei Zhang, le cofondateur et directeur général d'Envision.
Renault signe aussi avec la start-up grenobloise Verkor
Renault a également annoncé un partenariat avec la start-up française Verkor dont il va prendre 20 % du capital. Le but de Verkor étant de développer des batteries haute performance notamment destinées aux futures Alpine et certains modèles des segments C et supérieurs. Dans un premier temps Verkor et Renault vont se concentrer sur la R&D et un centre de prototypage avant de passer, en 2026, à la production de 10 GWh de batteries hautes performances. Les partenaires visent 20 GWh en 2030.
"Notre stratégie en matière de batteries s’appuie sur les dix années d’expérience et d’investissements de Renault Group dans la chaîne de valeur de la mobilité électrique, a expliqué Luca de Meo, directeur général du groupe Renault dans un communiqué. Ces nouveaux partenariats avec Envision AESC et Verkor vont considérablement renforcer notre position pour assurer la production d’ici 2030 d’un million de véhicules électriques "made in Europe". Il s’agit d’une étape majeure pour accroître notre compétitivité, ancrer notre groupe dans la dynamique industrielle française et atteindre notre objectif de neutralité carbone. Le groupe réaffirme ainsi sa volonté de produire en France des voitures électriques populaires, abordables et rentables."
Renault ne ferme pas la porte à ACC
D'ici les échéances annoncées, la groupe Renault continue de travailler avec ses partenaires actuels comme LG Chem qui va fournir les modules de batteries pour la prochaine Megane-e qui devrait apparaitre d'ici la fin de l'année 2021. Puis le constructeur français ne ferme aucune porte pour l'avenir. Dans le communiqué il précise : "Parallèlement, les discussions se poursuivent avec ACC pour éventuellement compléter cet écosystème à partir de 2027. D’autre part, la recherche avance au sein de l’Alliance pour déployer la technologie des batteries solides d’ici à 2030, à travers le projet ASSB (All Solid-State Battery technology)."
Rappelons que les Hauts-de-France semblent devenir une terre de batteries puisque ACC, filiale de Stellantis et Total-Saft, a décidé d'implanter son usine sur le site historique PSA de Douvrin.
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