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Constructeurs

Mercedes EQA 250 : électrification réussie

Publié le 14 juin 2021

Par Christophe Jaussaud
4 min de lecture
Avec l’EQA 250, Mercedes-Benz compte prendre toute sa place sur le marché du 100 % électrique. Ce SUV à batterie, mariant les points forts du GLA à l’univers zéro émission, donne le vrai coup d’envoi d’une large offensive de la marque.
Grâce à une batterie de 66,5 kWh, l’EQA peut offrir jusqu’à 496 km d’autonomie.

 

Un nombre illustre le po­tentiel du nouveau SUV 100 % électrique de Mercedes‑Benz. En effet, depuis le mois de février 2021, la marque a engrangé 20 000 commandes pour l’EQA, alors que son grand frère, l’EQC, s’est li­mité à 20 000 ventes sur l’année 2020. Mais les volumes de modèles élec­triques devraient vite progresser du­rant cet exercice avec l’EQA donc, mais aussi l’EQS, avant que n’arrivent, l’année prochaine, les EQB et EQE.

 

Au chapitre électrification, rappelons que Mercedes‑Benz s’est rattrapé avec plus de 115 000 véhicules hybrides re­chargeables livrés l’année passée, ce qui lui a permis d’atteindre ses objec­tifs CO2 en Europe. Ainsi, les modèles électrifiés ont bondi de 2 à 7,4 % des ventes et Mercedes‑Benz vise 13 % en 2021. L’EQA apportera naturellement son écot et à l’horizon 2030, l’allemand table sur une part de 50 % pour ce type de produits.

 

Recharge rapide en 100 kW

 

Basé sur la même plateforme modu­laire que le GLA et fabriqué dans la même usine allemande de Rastatt, il est donc naturel que l’EQA soit d’un gabarit semblable avec une longueur de 4,46 m et un empattement de 2,73 m. Ses traits sont aussi proches à l’excep­tion d’une face avant pleine et d’un bandeau lumineux à l’arrière. Cette fi­liation est également visible dans l’ha­bitacle, où la planche de bord et les écrans, ainsi que le système d’infodi­vertissement MBUX sont identiques. Les grosses différences sont donc invi­sibles. Sous le capot, le SUV électrique, dont la dénomination commerciale est EQA 250, cache un moteur délivrant une puissance de 140 kW (190 ch) et un couple de 375 Nm.

 

Le tout entraîne les roues avant grâce à une batterie dont la capacité utile est de 66,5 kWh. Avec une consommation mixte WLTP comprise entre 17,7 et 19,1 kWh/100 km, l’au­tonomie annoncée oscille entre 399 et 496 km. Le modèle accepte la recharge en courant continu jusqu’à 100 kW qui permet de retrouver un niveau de 80 % en 30 min. Avec un chargeur de 11 kW, en courant alternatif, il faudra patien­ter 5 h 45 pour passer de 10 à 100 %. Logiquement, l’EQA se montre silen­cieux, relativement dynamique avec son couple et sa puissance et malgré un poids de 2 040 kg à vide, qui doit beau­coup aux 480 kg de la batterie.

 

La gamme va s’enrichir

 

Pour fêter son arrivée, Mercedes‑Benz France propose 300 exemplaires de l’EQA 250 Limited Edition au tarif de 44 900 eu­ros, afin que les clients, exclusivement particuliers, puissent bénéficier du bo­nus maximal de 7 000 euros. La gamme "normale" débute à 47 900 euros, donc la prime se limite à 3 000 euros. Les clients professionnels peuvent compter sur une finition Business Line à 48 600 euros. La gamme va s’enrichir d’une version 4 roues motrices, l’EQA 350 4Ma­tic, proposée à partir de 59 200 euros. Ce modèle va offrir une puissance cu­mulée de 215 kW (272 ch) grâce à l’ajout d’un deuxième moteur électrique sur le train arrière.

 

Dans cette configuration, Mercedes‑Benz annonce une autonomie légèrement supérieure (de 409 à 432 km) grâce à une régénération améliorée. Dans tous les cas, les ingénieurs ont choi­si d’offrir une récupération d’énergie à la carte, puisque le conducteur dispose, grâce à des palettes derrière le volant, de 5 modes allant d’une quasi‑roue libre (D+) à une forte récupération (D--), en passant par un mode automatique (D Auto) qui, couplé avec la navigation, utilise la topographie du parcours pour optimiser le flux énergétique.

 

 

 

 

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