Pertes abyssales pour Nissan en 2020-2021
Nissan n'est pas en forme. Le constructeur japonais a accusé une perte nette de 448,7 milliards de yens (près de 3,4 milliards d'euros) sur son exercice annuel écoulé (2020-2021), marqué par la pandémie.
Et il n’est guère confiant pour l’année à venir. Le groupe s’attend à un résultat net de nouveau négatif sur son nouvel exercice 2021-2022 qui a démarré le 1er avril dernier, en citant notamment la pénurie de semi-conducteurs et le renchérissement des matières premières.
Il anticipe une perte nette proche de 60 milliards de yens (453 millions d'euros) en 2021-2022, pour un bénéfice opérationnel nul. Malgré ces mauvais chiffres, cela signifierait toutefois une nouvelle amélioration de ses résultats. Cette perte reste en effet moins élevée que la dernière prévision du groupe (-530 milliards de yens) et moins importante aussi que sa colossale perte nette de l'année 2019/20 (671,2 milliards de yens, soit 5,7 milliards d'euros).
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Sur son exercice écoulé, le constructeur a aussi fait mieux que ses derniers objectifs tant au niveau de son résultat opérationnel, bien qu'encore négatif (-150,7 milliards de yens), qu'au niveau de son chiffre d'affaires ayant totalisé 7 862,6 milliards de yens (-20,4% sur un an), soit environ 59,4 milliards d'euros.
Pour l’année en cours, Nissan vise une croissance de 15,7% de ses ventes en valeur en 2021-2022, à 9 100 milliards de yens (68,7 milliards d'euros). En volume, il table sur une hausse de 8,6 % de ses ventes, soit 4,4 millions d'unités contre 4 millions en 2020/2021.
En parallèle, sur le dernier trimestre de son exercice fiscal 2020-2021, les résultats publiés par Nissan ne feront pas les affaires de Renault. Le constructeur japonais affiche en effet une contribution négative de 73 millions d'euros sur les résultats trimestriels du groupe français. (avec AFP)
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