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Jaguar Land Rover compte supprimer 2 000 emplois à travers le monde

Publié le 18 février 2021

Par Jean-Baptiste Kapela
2 min de lecture
Le constructeur a annoncé, mercredi 17 février, vouloir se séparer de 2 000 personnes dans les prochains mois. JLR évoque une nécessité de réduire ses coûts afin de se tourner vers "une organisation plus agile".
Jaguar Land Rover (JLR) a annoncé, mercredi 17 février, la suppression de 2 000 emplois

 

Jaguar Land Rover va couper dans ses effectifs. Le constructeur appartenant à l’indien Tata Motros prévoit une réduction nette d’environ 2 000 emplois dans le monde. Cependant, celui-ci précise que le personnel des usines ne sera pas impacté par ces suppressions de postes. JLR explique ces futurs licenciements par une nécessité de réduire ses coûts pour aboutir à une "organisation plus agile".

 

Une décision annoncée dans la foulée de son virage vers l’électrique, communiqué deux jours plus tôt. Le groupe avait prévu, lundi dernier, que sa transformation entraînerait une réduction sensible de ses activités hors production au Royaume-Uni. Questionné sur la suppression potentielle d’emplois lors de la conférence de presse en ligne, Thierry Bolloré, dirigeant de JLR, avait botté en touche : "Il y a une adaptation permanente de nos collaborateurs (...) Nous nous adaptons à grande vitesse" concernant le numérique et l’électrique.

 

2,5 milliards de livres consacrés chaque année à l'électrique

 

Jaguar Land Rover avait assuré ne pas vouloir fermer son usine du centre de l’Angleterre, Solihull, où sont fabriqués des Land Rover. Celle-ci abriterait les modèles 100 % électrique de Jaguar. Concernant le site de Castle Bromwich, dans la même région, qui produit lui aussi des Jaguar, Thierry Bolloré a affirmé qu’il avait "plein d’idées" pour cette unité de production.

 

Pour rappel, le groupe Jaguar Land Rover ambitionne d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2039 et un passage de la marque Jaguar vers le 100 % électrique à partir de 2025. Le constructeur a promis d’investir 2,5 milliards de livres (2,8 milliards d’euros) par an en grande partie dans l’électrique. Côté finance, le groupe espère retrouver une marge opérationnelle à deux chiffres et une trésorerie positive d’ici 2025. (avec AFP)

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