GCA s'exporte en Belgique avec Toyota
Malgré la crise sanitaire et ses répercussions sur le commerce automobile, le groupe GCA ne fait pas une croix sur sa stratégie, très engagée, en matière de croissance externe. Le groupe est en effet en passe de réaliser une ambition formulée depuis quelques mois déjà : s’exporter hors des frontières françaises.
C'est logiquement avec Toyota, dont il est le premier distributeur en France, que l’opérateur va faire ses premiers pas hors de l'Hexagone. Le groupe se porte acquéreur de deux sites, situés à Mouscron et Tournai, à l’origine de la vente de 500 véhicules neufs et 200 modèles d’occasion environ. Suite à cette opération, concrétisée le 1 octobre 2020, une deuxième acquisition aura lieu le 1er janvier 2021, celle de la concession de Charleroi, générant également environ 500 ventes annuelles.
Un nouvel élan donc pour le distributeur, au développement désormais limité en France. Avec leur total de 1 000 Toyota, les trois concessions représentent déjà 5 % des ventes globales du constructeur dans le plat pays. Mais le groupe GCA ne compte pas s’arrêter là. "Ces deux rachats s’inscrivent dans le cadre de notre plan de développement défini sur plusieurs années", explique David Gaist, son dirigeant. Le distributeur envisage de consolider ses positions en Belgique avec Toyota. Objectif, capter entre 10 et 15 % de part de marché dans la distribution de la marque japonaise en Belgique.
Le dirigeant ne ferme pas non plus la porte à d’autres projets en Belgique. "Chaque pays possède ses propres spécificités en matière notamment de politiques commerciales, et chaque concession ses business models. Nous allons nous adapter en respectant les us et coutumes, avec des collaborateurs belges", souligne David Gaist, qui évoque toutefois des synergies possibles, en particulier sur le VO. Les systèmes de reporting commerciaux, après-vente et financiers seront appelés aussi à fusionner.