Honda e : le style et la technologie avant tout

Honda passe la seconde en matière d’électrification de sa gamme et entend bien accélérer la cadence. Le constructeur japonais a ainsi avancé à 2022, l’échéance de l’électrification complète de son offre sur le territoire européen, prévue initialement en 2025.

Et la Honda e constitue le premier modèle 100 % électrique du constructeur. Le nippon souhaite faire de sa citadine, le symbole de sa capacité à proposer "un concentré technologique". Concentré en effet, dans les moins de 4 mètres du véhicule (3,94 m exactement pour un empattement de 2,53 m), qui offre une possibilité de 4 places et technologique, notamment parce qu'elle est équipée d'un système de connectivité permettant le contrôle à distance -de la climatisation par exemple- via une application.

Le tableau de bord présente en outre une foultitude d’écrans. Outre l’écran principal, la Honda est ainsi dotée d’un double écran de 12,3 pouces chacun. A l’extrémité du tableau de bord, la citadine est de surcroît dotée d’un système de rétroviseurs à caméras. Ces dernières disposées à l’intérieur et à l’extérieur du véhicule permettent une vision dégagée, quelles que soient la luminosité extérieure et la météo. Dans la version Advance, le rétroviseur intérieur devient également un écran grâce à une caméra discrète fixée sur celui-ci. Le constructeur propose ainsi deux versions de sa citadine. L’une de 136 chevaux, dont le prix débute à 35 060 euros, et la version Advance donc, de 153 ch, affichée à 38 060 euros, hors bonus écologique de 6 000 euros.

220 kilomètres d'autonomie (WLTP)

Dotée d’une propulsion et de suspensions indépendantes, la Honda e offre un couple de 315 Nm. Disponible en 5 coloris (dont un jaune et un bleu électriques), la citadine dispose d’un plancher plat rendu possible par une répartition des masses équivalente à l’avant et à l’arrière du véhicule. Elle se veut de surcroit très maniable et permet un rayon de braquage de 4,3 mètres. Coté autonomie, la citadine affiche une capacité assez faible à 220 kilomètres, à comparer avec ses concurrentes sur le segment, notamment la déclinaison électrique de la Mini. Il faut dire que le constructeur vise une utilisation essentiellement urbaine et espère en écouler en année pleine 1 000 unités.

Pour ce faire, Honda France a laissé ses concessionnaires décider s’ils souhaitaient proposer le véhicule. "Nous voulions qu’ils adhèrent à la commercialisation de la Honda e, qui nécessite un investissement en termes de mise en scène dans les showrooms, de formation du personnel à la vente et à l’après-vente et en bornes de recharge", explique Christophe Decultot, vice-président de Honda Europe. Plus de deux tiers du réseau disposeront dès le printemps prochain du modèle à la vente. Sur les 95 points de vente qui constitue le réseau en France, 64 concessionnaires ont accepté d’investir. "Un succès", selon le dirigeant qui s’attendait à l'adhésion de moins de 50 opérateurs.

Les distributeurs positionnés pourront par ailleurs proposer 3 types de charge. Le constructeur, qui promet une recharge de 80 % du véhicule -équipé d’une batterie lithium-ion de 35,5 kWh- en 30 minutes met à disposition du client un câble domestique pour une recharge complète en 17 heures ainsi qu'un câble pour borne publique avec lequel il faut compter 9 heures de charge. Les concessionnaires pourront en outre fournir un Honda Power Charger, installé par un prestataire sur un mur ou un support, avec deux puissances de charges de de 7,4  ou 22 kW.