La prime à la conversion bientôt étendue aux hybrides rechargeables
L’examen du projet de loi de finances réserve chaque année aux automobilistes son lot de surprises dont n’est pas exempt celui de 2019. Si ces surprises s’avèrent parfois mauvaises, comme avec le renforcement du malus où l’assujetissement des pick-up à la TVS et au malus, parfois, cependant, elles peuvent donner matière à se réjouir. Selon une information des Echos, confirmée ce matin à BFM TV par François de Rugy, le ministre de l’Ecologie et de la Transition solidaire, l’Assemblée nationale discutera aujourd'hui, dans le cadre de l'examen du PLF 2019, de l’adoption d’une prime à la conversion étendue aux modèles hybrides neufs et d’occasion.
A l’heure actuelle, les automobilistes peuvent bénéficier d’une aide de 1 000 euros – 2 000 euros s’ils ne sont pas imposables – pour le retrait de la circulation d’un véhicule diesel immatriculé avant 2001 pour les ménages imposables ou 2006 pour les ménages non imposables. Cette aide est valable pour les essence immatriculés avant 1997 et atteint par ailleurs 2 500 euros pour les automobilistes qui se tournent vers les électriques, sans condition de revenu.
2 500 euros pour les hybrides rechargeables neufs ou d’occasion
Selon les nouvelles modalités qui seraient adoptées, cette prime de 2 500 euros sera étendue aux véhicules hybrides rechargeables, "Une nouvelle catégorie de véhicules qui se développe sur le marché français et un peu plus chère", selon François de Rugy. Et ce, pour les véhicules neufs, mais aussi d’occasion.
Début octobre, François de Rugy s'était déjà déclaré favorable à la mise en place d'une prime à la conversion pour les hybrides rechargeables, et avait alors estimé le montant entre 1 000 et 2 000 euros. Le gouvernement a donc revu ses aides à la hausse, dans un contexte d'une fiscalité toujours plus lourde pour les automobilites, pénalisés notamment par la hausse significative des prix du carburant.
Une meilleure gestion du remboursement de ces primes aux concessionnaires
Cette nouvelle aide devrait encore renforcer le succès de ce dispositif qui séduira en 2018, selon le ministère de l’Ecologie, environ 180 000 Français contre les 100 000 prévus initialement. Un engouement qui avait ailleurs causé quelques soucis aux concessionnaires, qui avaient avancé aux automobilistes les primes à la conversion et bonus, et victimes de retards de remboursement. Le CNPA avait alors annoncé le déblocage d'une enveloppe de 85 millions d’euros, afin de faire évoluer la situation des professionnels parfois soumis aux problèmes de trésorerie.
Le CNPA, qui a également déclaré avoir obtenu le principe de refonte des démarches de versement des bonus et primes ainsi que des circuits financiers, et ce afin d’optimiser la fluidité des remboursements.
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