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Constructeurs

Emmanuel Macron souhaite que les constructeurs participent à la modernisation du parc

Publié le 5 octobre 2018

Par Catherine Leroy
2 min de lecture
Le président de la République serait prêt à défendre une position plus souple à Bruxelles sur la baisse des émissions de CO2 en 2030. En contrepartie, il demande un effort des constructeurs dans le renouvellement du parc automobile français.
Le président Emmanuel Macron sur le stand DS durant le Mondial de l'Automobile.

 

Selon nos confrères de Reuters, Emmanuel Macron serait prêt  à appuyer une position moins contraignante sur la baisse des émissions de CO2 en 2030, toujours en discussion à Bruxelles, contre "un gros effort immédiat sur la modernisation du parc".

 

Pour l'instant, le vote du Parlement européen qui s'est déroulé le 3 octobre 2018 prévoit une réduction des niveaux moyens d'émissions de CO2 des VP et VUL neufs de 40 % d'ici 2030 avec un objectif intermédiaire de baisse de 20 % en 2025.

 

Une douche froide pour les constructeurs qui espéraient une position moins stricte. Carlos Tavares, président du directoire du groupe PSA, avait notamment évoqué son espoir de "ramener à la raison un certain nombre de députés européens". Mais peine perdue.

 

Donnant-donnant

 

Mardi 9 octobre 2018, le conseil des Ministres européens se réunira à Bruxelles afin d'adopter une position commune. Et c'est donc sur ce point que le président de la République insiste en parlant d'effort. Selon Reuters, une source à l'Eysée a indiqué que ces efforts avaient trait au renouvellement du parc, et que la balle était dans le camp de PSA et de Renault. "Mais il faut que l'engagement soit quantitatif sur le parc, nous voulons quelque chose qui soit mesurable", a précisé cette même source à nos confrères.

 

Comme en Allemagne

 

Une demande qui ressemble à l'accord qui vient d'être signé en Allemagne, le 3 octobre 2018. Le gouvernement a proposé aux propriétaires de véhicules diesel trop polluants circulant dans quatorze villes allemandes de solliciter une adaptation technique aux frais des constructeurs ou d'acheter une voiture plus récente en bénéficiant d'une prime à la reprise, mais financée par les constructeurs.

 

La contribution des constructeurs reste à déterminer mais, pour l'instant, BMW a refusé l'adaptation technique à ses frais. Volkswagen aurait accepté de verser  des primes allant jusqu'à 5 000 euros et Daimler jusqu'à 10 000 euros.

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