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Industrie

Six repreneurs potentiels pour la Fonderie de Bretagne

Publié le 15 octobre 2021

Par Christophe Jaussaud
2 min de lecture
Renault a annoncé être en discussion avec six repreneurs potentiels pour la Fonderie de Bretagne. Le constructeur va examiner les offres reçues jusqu'ici, sans fermer la porte à des nouvelles.
Renault a indiqué avoir 6 repreneurs potentiels pour la Fonderie de Bretagne.

"Renault Group est aujourd'hui en discussion avec six acquéreurs potentiels, dont cinq ont déjà visité le site" et trois de ces "acquéreurs potentiels ont déjà adressé une offre indicative", a annoncé le groupe dans un communiqué.

 

"Renault Group va examiner les offres reçues à ce jour et celles à venir afin d'identifier celle qui garantit le meilleur avenir pour le site et ses emplois", précise encore le groupe.

 

Ces annonces ont été faites lors d'un CSE extraordinaire au cours duquel la direction a présenté "le bilan de la première phase de recherche (d'un acquéreur, ndlr) et informé les représentants des salariés sur les prochaines étapes". "Compte tenu de l'intérêt exprimé par d'autres entreprises, les offres qui pourraient être formulées seront également examinées", indique le communiqué.

 

A lire aussi : Les fonderies françaises cherchent un avenir

 

Installée à Caudan (56), près de Lorient, depuis 1965, la Fonderie de Bretagne emploie 315 salariés. Elle fabrique des bras de suspension, des collecteurs et coudes d'échappement, ainsi que des différentiels de boîte de vitesses.

 

"Renault Group analysera les offres, leur pérennité et leur capacité à donner au site une orientation qui puisse garantir l'activité et l'emploi tout en accompagnant les salariés dans cette transition", conclut le texte.

 

Pour Maël Le Goff, délégué CGT, les salariés sont "toujours dans la même incertitude" à l'issue de cette réunion. "Çà ne nous rassure pas. On n'a eu aucun nom (des repreneurs potentiels, ndlr) et aucune réponse à nos questions : quel volume de travail, le volet social ou le business plan. On n'a eu aucune réponse (...). On sait seulement que, parmi les trois qui ont fait une offre indicative, il y a un industriel qui nous a l'air d'avoir une offre sérieuse", a déclaré le syndicaliste à l'AFP.

 

"Pour les salariés, c'est le flou total. Certains ont déjà quitté (la Fonderie) et on ressent déjà une perte de compétences", a relevé Maël Le Goff, exprimant son inquiétude face à ce qui lui apparaît comme une absence de perspective claire.

 

En mars, les salariés de la Fonderie de Bretagne avaient entamé un mouvement de grève qui avait duré deux mois pour demander leur maintien dans le groupe Renault, après que le constructeur avait annoncé le 11 mars 2021 la mise en vente de l'usine afin de "pérenniser les activités et les emplois". (avec AFP)

 

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