Sealynx officiellement sauvé
Près d’un an après avoir déposé le bilan pour la seconde fois en deux ans, Sealynx a officiellement trouvé un repreneur. Sans surprise, le tribunal de commerce de Nanterre a validé la reprise de l’équipementier par GMD. Cette décision permet de sauver les 500 salariés du site de Charleval (Eure) et les 450 autres issus des filiales de Tanger (Maroc) et Pitesti (Roumanie).
Spécialisé dans le découpage, l’emboutissage, la tôlerie, la fonderie aluminium, l’injection et le thermoformage des plastiques, GMD emploie 4500 personnes dans sept pays différents. En 2011, la société stéphanoise a réalisé un bénéfice net de 14,8 millions d’euros. Fin février, elle s’était déclarée candidate à la reprise de Sealynx après avoir signé un accord avec Renault – principal client de l’entreprise – garantissant des commandes d’un montant de 60 à 70 millions par an jusqu’en 2015.
Fondé en 1959, Sealynx est de son côté spécialisé dans la fabrication de joints d’étanchéité pour le secteur automobile. Après avoir connu de grosses difficultés, la société avait déposé le bilan en 2010 avant d’être reprise un an plus tard par le groupe indien Ruia. Ce dernier n’ayant pas tenu ses promesses, l’équipementier avait de nouveau été placé en redressement judiciaire en avril 2012.