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Industrie

Questions à Philippe Huet

Publié le 30 avril 2014

Par Alexandre Guillet
3 min de lecture
Philippe Huet, directeur des ventes de R-M France.

JOURNAL DE L’AUTOMOBILE. Comment avez-vous appréhendé un exercice 2013 encore sous tension ?
PHILIPPE HUET.
R-M a bien résisté durant cette période et force est de reconnaître que nos parts de marché chez les constructeurs nous aident à asseoir notre stabilité. En effet, ce sont des ateliers qui captent les réparations des véhicules récents, les clients étant portés à rester dans les réseaux. La clientèle est plus volatile chez les indépendants. Par ailleurs, le 1er trimestre 2014 constitue une bonne surprise et nous sommes au-delà de nos objectifs.

JA. Avez-vous des lancements de nouveaux produits au programme ?
PH.
Dans notre secteur, les produits se renouvellent en permanence, mais il n’y a pas d’innovation de rupture à l’horizon. Notre métier s’articule autour de trois étapes : protection&surfaçage, couleurs et protection UV. Nous avons des produits phares pour ces trois étapes, étant entendu qu’on ne pourra sauter aucune étape à court terme. Dès lors, l’enjeu se situe sur l’optimisation des process pour gagner du temps, réduire le poids de la main-d’œuvre et augmenter in fine productivité et rentabilité.

JA. Cet enjeu tient aussi beaucoup aux process et à la bonne gestion, quels services mettez-vous en exergue dans ce domaine ?
PH.
L’accompagnement technique va de pair avec l’accompagnement sur le back-office et la gestion. Toujours avec un positionnement Premium faisant la part belle à la proximité, comme en atteste notre programme 5S. En fait, on parle d’excellence opérationnelle pour aller vers les meilleures organisations et rentabilités possibles. Les carrossiers sont non seulement réceptifs à cette démarche, mais ils en sont aussi désormais acteurs. L’avantage, c’est qu’il s’agit de progresser, d’ajuster, ce qui ne réclame pas d’investissements colossaux. L’état d’esprit et la rigueur priment sur les euros. Au final, nous avons une centaine de clients intégrés dans ce programme.

JA. Pouvez-vous déjà mesurer ce que vous apporte votre nouveau centre de formation qui est aussi un “brand center” ?
PH.
C’est encore un peu tôt pour faire un bilan et nous n’en tirons pas encore 100 % de son potentiel. L’idée est de viser les peintres, mais aussi le management des carrosseries, chefs d’équipe, responsables d’atelier… Nous construisons des modules de formation dédiés pour ces populations, car c’est l’implication du management qui garantit l’effectivité du changement et la rigueur dans un second temps. L’encadrement est le principal levier pour faire changer les habitudes des opérateurs. Toutefois, tout ne se réalise pas au centre de formation et nous alternons avec des formations délocalisées et des formations sur site.
 

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