S'abonner
Industrie

Questions à Franco Caracciolo

Publié le 30 avril 2014

Par Alexandre Guillet
3 min de lecture
Franco Caracciolo, directeur commercial France et Afrique du Nord d’Akzo Nobel Automotive et Aerospace Coatings.

JOURNAL DE L’AUTOMOBILE. Moins d’un an après votre prise de fonction, quel regard portez-vous sur les performances de vos marques ?
FRANCO CARACCIOLO.
Dans un contexte difficile, nous avons réussi à progresser et nos distributeurs sont d’ailleurs plus optimistes aujourd’hui qu’hier. Cette progression concerne Sikkens, mais surtout Lesonal qui a tiré profit de la crise ces dernières années, notamment sur des lignes d’apprêts et de vernis. Même si ce n’est pas une lame de fond, le marché s’est en effet en partie détourné du Premium pour des produits de ce type. Par ailleurs, le réseau Acoat Selected a réalisé un travail significatif sur la qualité et a pu signer de nouveaux accords avec les flottes ou au niveau des pneus par exemple.

JA. Quels seront vos axes d’action prioritaires pour cette année ?
FC.
Nous continuerons de travailler au plus près de notre distribution pour servir encore mieux nos clients, en renforçant encore nos efforts de support commercial et de formation notamment. Nous devons aussi trouver de nouveaux foyers de business, ce qui passe par des accords, sur le modèle de ce que nous réalisons avec Covéa, un partenariat qui a atteint sa vitesse de croisière.

JA. Est-ce à dire que vous allez encore chercher à renforcer le suivi de vos clients ?
FC.
Tout à fait, car nous avons encore du travail, d’autant que les exigences des donneurs d’ordres et des flottes ne faiblissent naturellement pas. Comme je l’indiquais à l’instant, cela passera par notre distribution et par nos huit collaborateurs qui sont en permanence sur le terrain. Mais cette démarche doit aussi être adaptée à la segmentation du marché car les besoins ne sont pas les mêmes pour les gros ateliers et les petites structures.

JA. Vous avez récemment lancé deux nouvelles applications, COV et CVD, pour votre logiciel Color Manager : la colorimétrie est-elle appelée à devenir toujours plus numérique ?
FC.
Je pense effectivement que les opérations de colorimétrie passeront de plus en plus par les écrans. C’est une voie d’avenir, même s’il faut prendre le temps de battre en brèche la force des habitudes. Beaucoup de peintres sont encore attachés à leurs lèches de couleurs… L’atout du numérique, c’est sa fiabilité et comme disent les Anglo-Saxons, “what you see is what you get”. Ces technologies sont très prisées par les jeunes générations et nous nous efforçons d’accompagner les centres de formation pour l’équipement, afin que les jeunes appelés à rejoindre le marché du travail soient déjà formés.

Vous devez activer le javacript et la gestion des cookies pour bénéficier de toutes les fonctionnalités.
Partager :

Sur le même sujet

cross-circle