Questions à Erwan Baudimant
Journal de l’Automobile. Comment avez-vous traversé un exercice 2013 à nouveau délicat ?
Erwan Baudimant. Glasurit, hors effets de stocks, a pu maintenir ses positions et notre activité a donc été stable. Le point positif réside dans le fait que nous avons quand même pu investir pour préparer 2014 et l’approche de nouveaux clients. D’une manière générale, nous restons fidèles à notre fil rouge, à savoir accompagner “nos” carrossiers le mieux possible pour les rendre incontournables sur leur zone de chalandise. Animés par nos propres consultants, nos “business seminars” rencontrent ainsi un franc succès. Nous avons aussi des outils pour aider à bien gérer les volumes dans le dédale de tous les accords du marché. Enfin, nous avons la force de faire valoir une capacité d’analyse panoramique et exhaustive de l’atelier et de son activité.
JA. Diriez-vous que vous travaillez dans la continuité et sans exclusion ?
EB. Tout à fait, c’est la stratégie de la marque : travailler avec tout le monde et ne surtout pas s’enfermer dans un ou plusieurs accords. Nos priorités sont aujourd’hui d’étoffer toujours plus notre offre de services et de développer notre label carrosserie qui réunit déjà une centaine de sites. Nous avons une vision à long terme, basée sur la confiance et loin des tentations opportunistes. Je pense que ce sera la clé du succès.
JA. Confirmez-vous que ce succès passera encore par la distribution ?
EB. Plus que jamais et c’est quelque chose qui nous tient très à cœur, surtout que nous avons des partenariats qui durent depuis parfois vingt ans. Cela a une réelle valeur. Les distributeurs dispensent des services essentiels, la présence commerciale, la livraison quatre fois par jour, les interventions en urgence par exemple, alors que leur situation n’est pas la plus simple, notamment vis-à-vis des donneurs d’ordres.