S'abonner
Industrie

Pièce automobile : le salut de l'industrie bulgare ?

Publié le 13 mai 2014

Par Frédéric Richard
2 min de lecture
Les plus grands équipementiers mondiaux ouvrent des usines dans l'Etat le plus pauvre d'Europe.

Après des décennies de déclin économique sous le régime communisme, le pays attire de nouveau les investisseurs automobiles du monde entier, en raison de son emplacement aux confins sud-est de l'Europe, près de la Turquie et en bordure de la Roumanie. L'Allemand Witte, mais également le Chinois Great Wall Motor ont ouvert leur usine, en propre ou via une joint venture, attirés par le niveau des taxes et le coût de la main-d'œuvre.

Toutefois, la Bulgarie doit encore faire face à de graves problèmes structurels, qui empêchent la venue de grands constructeurs, par exemple. En effet, les infrastructures aléatoires et le manque de formation dissuadent les grandes multinationales et contribuent à mettre en lumière les attraits des autres pays de l'Est tels que la Slovaquie, la République tchèque…

Le Français Montupet a récemment construit une deuxième unité de production ici, tandis que Johnson Controls dispose de plus de 500 ingénieurs à Sofia, pour son activité de conception de tableaux de bord et de systèmes d'infotainment. D'autres fournisseurs mondiaux tels que Magna International ou Yazaki Sumitomo Electric ont également mis en place des opérations dans le pays. On souligne que le coût du travail bulgare émarge à 3,70€ de l'heure, comparativement à 7,20€ en Pologne, 7,90€ en Hongrie et enfin 8,60€ en Slovaquie.

Vous devez activer le javacript et la gestion des cookies pour bénéficier de toutes les fonctionnalités.
Partager :

Sur le même sujet

cross-circle