Michelin affiche des résultats en demi-teinte
Dans un contexte mondial de recul des ventes de pneumatiques, Michelin ne déroge pas à la tendance baissière en enregistrant un recul de ses ventes de 0,9 %, tous segments confondus. En effet, les volumes ont particulièrement régressé dans le monde sur les segments TC4 et utilitaires, en première monte à -7 %.
Et si le chiffre d’affaires du pneumaticien a cru de 11,1 % à 11,8 milliards d’euros, cette hausse s’explique par l’acquisition en 2018 des sociétés Fenner, fabricant de courroies industrielles et le manufacturier Camso. Ces rachats, pour lesquels Michelin a contribué à hauteur de 101 millions d’euros justifient pour Marc Henry, directeur financier du groupe, la baisse de la marge opérationnelle (-0,3%).
En outre, Michelin accuse un bénéfice net en recul de 8 % à 844 millions d’euros contre 917 millions d’euros en 2018. Néanmoins, le pneumaticien met en avant son résultat opérationnel des activités courantes, qui selon lui est un très bon indicateur de rentabilité. Ce dernier a progressé de 8,4 % s’établissant à 1,44 milliard. "Notre politique de légère hausse de prix va être poursuivie au second semestre pour compenser la hausse des coûts logistiques en Europe et en Amérique du Nord", prévoit le directeur financier.