Michelin à l’heure du Primacy 3
"La sécurité puissance 3", voilà comment Michelin vient de définir la nouvelle version de son Primacy. A l’issue de tests réalisés par les organismes indépendants TÜV Sud Automotive et Idiada sur des produits de dimensions 205/55 R 16 V et 225/45 R 17 W, le Primacy 3 supplante ses quatre concurrents directs sur le marché européen, tant en termes d’adhérence en freinage sur sol sec ou sur sol mouillé, qu’en tenue en courbe sur sol détrempé. Un seul exemple : à 100 km/h, le dernier-né de Michelin freine en moyenne, sur sol sec, sur une distance de 2,20 m plus courte que celle de ses quatre concurrents.
Un tour de force réussi grâce à une nouvelle gomme brevetée qui optimise l’adhérence en toutes conditions, sans pénaliser l’économie de carburant et la longévité. Concrètement, celle-ci bénéficie d’un assemblage complexe et inédit de plusieurs élastomères, de charge renforçante à base de silice et de plastifiant à base de résine. Ainsi, si l’innovation provient de la nature des composants, elle provient encore davantage du dosage optimum de chacun d’eux et de leur procédé de mélange. De plus, le Primacy 3 est pourvu d’une nouvelle sculpture brevetée avec des lamelles autobloquantes. Celles-ci s’arriment entre elles pour obtenir une plus grande rigidité, avec à la clé, une réduction de la déformation du pain de gomme et une amélioration de la qualité de la liaison pneu/sol. Entre parenthèses, et il s’agit là d’une prouesse technologique, l’épaisseur minimale de ces lamelles est de 2 dixièmes de mm ! A titre comparatif, elles sont deux à trois fois plus fines que des lamelles de pneus hiver.
Sur le plan commercial, le Primacy 3 arrivera sur les marchés du remplacement européens à partir de février 2012, par le biais d’une offre composée de 38 dimensions de 15 à 18’’, indices vitesse H, V, W et Y, séries de 65 à 45. En outre, alors même qu’il n’a pas débuté sa "carrière commerciale" en remplacement, 30 projets d’homologation technique sont en cours auprès des grands constructeurs pour équiper une vingtaine de véhicules "phare" entre 2011 et 2012.