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Industrie

Garrett concrétise son pronostic de panne

Publié le 1 avril 2019

Par Gredy Raffin
2 min de lecture
Le deuxième trimestre 2019 verra la formalisation de l'offre d'analyse des groupes motopropulseurs conçue par Garrett. L'historique fabricant de turbocompresseurs s'invitera sur la plateforme d'un acteur des services télématiques.
Eric Fraysse, vice-président aftermarket de Garrett

 

La phase de test touche à sa fin. Après avoir expérimenté son concept sur une flotte de 200 véhicules, Garrett se sent désormais "prêt à passer au déploiement", a révélé Eric Fraysse, le vice-président du groupe en charge de l'après-vente. Lors de cet entretien accordé au Journal de l'Automobile, le dirigeant a expliqué que la prochaine étape consiste en un passage à l'échelle "avec la capacité de couvrir des flottes hétérogènes pour répondre au besoin d'une large partie des gestionnaires de flotte".

 

Cette étape est rendue possible par le niveau de satisfaction atteint au cours du premier trimestre. Durant le pilote, les algorithmes de traitement des données remontées depuis les véhicules ont permis de pronostiquer dans 75 % des cas qu'une panne allait se produire sur un élément du groupe motopropulseur. "Cette initiative est à mettre au crédit des divisions après-vente et connectivité du groupe, mais aussi aux compétences issues des ingénieurs de Honeywell Aerospace", se félicite Eric Fraysse.

 

Baptisé Garrett Early Warning System (ou Garrett EWS), il va s'installer dans les serveurs de différents fournisseurs de solution de gestion de flotte qui, aux gestionnaires de flotte, proposeront la fonctionnalité dans leur catalogue. "Nous souhaitons contribuer à réduire les coûts de maintenance et augmenter les taux de disponibilité des véhicules en parc", défend Eric Fraysse. Il ne traduit cependant pas cela en objectif quantitatif.

 

Interrogé sur le dossier qui a vu le rachat de TomTom Telematics par Bridgestone, le vice-président estime "intéressant" pour un équipementier de s'ouvrir aux services digitaux. "Nous resterons, en ce qui nous concerne, sur notre ligne stratégique qui s'appuie sur les compétences internes", clarifie-t-il, sans pour autant fermer la porte à un rapporchement avec des start-up si cela s'avère incontournable.

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