Drivelog : le portail !
Lancé, en Allemagne, le 15 septembre et sur Automechanika, “Drivelog, powered by Bosch” aura bientôt une dimension internationale. La France, la Grande-Bretagne, puis l’Europe, l’Amérique du Nord, et la Chine devraient accueillir prochainement ce programme mondial. Il répond aux résultats d’une analyse effectuée dans le cadre d’une co-entreprise par Mobility Media GmbH et bien sûr Bosch, qui stigmatise “la diversité des sites dédiés à l’automobiliste, qui n’offre pas la cohérence suffisante pour le particulier dans sa quête de services”. L’automobiliste cherche, en effet, d’un côté, des conseils d’entretien, des adresses de professionnels, de l’autre, des assureurs, des loueurs, des fournisseurs de pneus, ou encore des instructions pour le contrôle technique. Florian Bankoley, directeur général de cette entité assure que “pour le particulier lambda, il faut beaucoup de temps pour trouver les bonnes informations. C’est pourquoi, nous créons avec l’expertise de Bosch et notre partenaire de développement web, un portail comprenant toutes les informations nécessaires pour faciliter la vie de l’automobiliste, sans a priori commercial”. Par exemple, la liste des garagistes comprend les indépendants comme les sites des réseaux constructeurs ou les Bosch Car Service, tous au même niveau de lecture, et tous présents. Si le portail n’a pas vocation à donner des prix ou à vendre des pièces, il a comme objectif de conseiller via les solutions techniques les mieux adaptées ou les comparatifs, les automobilistes comme les garagistes et les professionnels de leur environnement.
Un service pro pour les pros
Pour les particuliers, s’inscrire et bénéficier des services est gratuit. Pour les professionnels, la gratuité est aussi de mise. En revanche, dès lors que le professionnel assure une prestation auprès d’un particulier via Drivelog, il rémunère le portail. Normal. “L’idée, commente Florian Bankoley, consiste à mettre en relation des consommateurs qui ne sont pas des experts pour avoir des solutions pratiques, en obtenir auprès des garagistes (ou des différents experts, N.D.L.R.) qui peuvent, de leur côté, à un coût raisonnable, communiquer sur le web”. Pour les garagistes qui n’ont pas forcément les moyens de se lancer, seuls, sur le web, ni le savoir-faire pour communiquer efficacement avec le consommateur final, c’est une véritable aubaine. D’autant que l’ombre protectrice de Bosch n’est jamais très loin. Pour l’équipementier, pas question d’établir une liste de professionnels, ou de recommander tel ou tel, en revanche, une veille sur la qualité des intervenants sera assurée par Bosch, mais surtout par le public via des appréciations et des étoiles comme sur les sites comparatifs. Ce qui est sûr, c’est que Drivelog s’apparente à une reprise en mains assez habile d’un équipementier sur un secteur du web qui voit fleurir tout et n’importe quoi et empoisonner la vie des automobilistes comme celle des professionnels. A suivre…