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Industrie

Bercy revoit son soutien à la filière automobile

Publié le 16 décembre 2014

Par Romain Baly
2 min de lecture
Devenu progressivement obsolète, le Fonds de modernisation des équipementiers automobiles (FMEA) change de nom, de gouvernance et d'objectifs tout en se dotant d'un budget de 330 millions d'euros.

Evoquée il y a deux mois, la réforme du Fonds de modernisation des équipementiers automobiles (FMEA) a été officialisée lundi dernier par le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, qui en a profité pour dévoiler ses nouveaux contours. Le premier grand changement tient tout d'abord dans le nom. Exit le FMEA qui devient le FAA pour "Fonds d'avenir automobile".

Fonctionnement simplifié

Une manière de coller davantage aux nouvelles prérogatives du fonds, qui aura désormais pour vocation de faire émerger, en plus de soutenir, les fournisseurs nationaux. Dans cet objectif, la feuille de route du FAA sera orientée vers l'innovation et l'international, et visera, par ce biais, à consolider l'emploi dans le secteur d'ici quinze ans.

Autre grand changement avec une "gouvernance simplifiée", comme l'explique Bercy dans un communiqué. En poste depuis 2012, Catherine Dupont-Gatelmand reste aux commandes de la structure, mais celle-ci ne comptera désormais plus qu'un seul comité stratégique au lieu de deux, de sorte à limiter les confusions et les risques d'objections.

Des prêts dédiés aux PME

Côté budget, le FAA se voit confier une enveloppe de 230 millions d'euros, héritée du FMEA, alors que son action sera complétée "par des prêts de développement Avenir Automobile dédiés aux PME et entreprises de taille intermédiaire du secteur pour un montant d'environ 100 millions d'euros". Une task-force voit également le jour et étudiera, pendant le premier semestre 2015, toutes les pistes possibles pour consolider la filière.

Créé en 2009, le FMEA avait initialement pour vocation d'aider les entreprises du secteur ayant souffert pendant la crise et d'encourager leur reprise économique. Pour ce faire, PSA Peugeot Citroën, Renault et Bpifrance ont investi près de 600 millions d'euros, une enveloppe complétée par 50 autres millions en provenance des grands équipementiers nationaux.

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